Stefanos Tsitsipas : "Je veux être le successeur de Federer..."
US OpenSitué dans le quart de Novak Djokovic, Stefanos Tsitsipas avait un beau challenge au 1er tour de l'US Open contre Milos Raonic. En 2020, le Canadien avait remporté leurs deux premiers duels sans perdre aucun set. Ce lundi, le Grec s'est logiquement imposé en trois manches 6-2, 6-3, 6-4. Une performance convaincante pour le 7e joueur mondial qui ne s'est pas laissé endormir par le gros serveur canadien. En conférence de presse, le grec s'est exprimé sur son match du jour et sur son revers à une main. Souvent considéré comme son point faible, Tsitsipas veut faire perdurer un coup qui se fait de plus en plus rare.
Stefanos Tsitsipas après son premier tour dans cet US Open !
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"Une performance solide, beaucoup de concentration..."
"Ma performance a été solide. Un bon match de premier tour que j'ai pu jouer avec beaucoup de concentration. Je savais que j'avais affaire à un bon serveur. J'ai trouvé le moyen de renvoyer autant de balles que possible aujourd'hui, de commencer les échanges. J'ai bien senti mon revers et j'ai pu changer de direction. J'ai pu faire naviguer la balle de gauche à droite avec facilité, ce qui m'a beaucoup aidé. Il commence à peine à jouer après une longue absence. Il jouait librement. Avec des gros frappeurs comme lui qui ne donnent pas beaucoup de rythme, c'est toujours très difficile d'obtenir ce que l'on veut sur le terrain, d'imposer son jeu. J'ai eu l'impression d'être un peu désordonné au début du match. J'essayais de me mettre dans le rythme autant que possible."
"Le revers à une main est mon coup fétiche, il me définit"
"J'ai changé et j'ai opté pour un revers à une main à l'âge de huit ans. Je me souviens d'être arrivé à l'entraînement le lundi et d'avoir joué tout l'entraînement avec un revers à deux mains. Le lendemain, mardi, j'ai décidé de jouer le revers à une main. Cela a duré des semaines et des semaines. Je me souviens de mon deuxième entraîneur de l'époque. Il m'a dit : "Stef, vas-tu un jour décider ce que tu vas suivre ?" C'était une sorte de plaisanterie ce jour-là. Je l'ai pris au sérieux, alors j'ai dit : "Le revers à une main, c'est ça. Je m'engage à le faire. Je vais jusqu'au bout, sans regarder en arrière.
C'est resté depuis. Aujourd'hui, c'est mon coup fétiche. Il me définit en quelque sorte. Le jeu s'est définitivement orienté vers les revers à deux mains. Certains diront qu'il s'agit d'un coup plus sûr, d'autres qu'il est plus facile à contrôler. Mais je crois toujours au revers à une main. Je suis ici pour qu'il ne meurt pas. Je ne dirai pas que c'est un succès, mais la raison pour laquelle je joue un revers à une main, c'est à cause de Roger. D'une certaine manière, je veux être son successeur, aussi important que cela puisse paraître. Je n'en suis pas encore là, mais il m'a donné une raison de continuer à jouer du revers à une main. Pete Sampras était aussi mon héros quand j'étais jeune. Ces deux joueurs de tennis rendent donc ce coup encore plus spécial pour moi."
Publié le par Augustin PITRÉ