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Taylor Fritz avant la finale : "J'ai travaillé dur si longtemps..."

US Open
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

Après sa victoire en patron face à Alexander Zverev, pourtant toujours en mission Grand Chelem, Taylor Fritz ne pouvait pas laisser passer sa chance d'aller chercher sa première finale en Grand Chelem, chez lui, à l'US Open. Opposé à son compatriote Frances Tiafoel'Américain a remporté une sacrée joute 4-6, 7-5, 4-6, 6-4, 6-1. Un combat de 3h21. Mené deux manches à une, Fritz s'est montré impérial dans les deux derniers sets pour remporter la victoire la plus importante de sa carrière jusqu'à maintenant et se donner le droit de rêver. Fritz est le premier Américain en finale de l'US Open depuis Andy Roddick en 2006. Il tentera d'être le premier local à s'imposer à New-York depuis Roddick justement en 2003. Il faudra vaincre Jannik Sinner ce dimanche, dès 20h.

Taylor Fritz, en finale de l'US Open 2024

 

Retrouvez le tableau simple messieurs de l'US Open en cliquant ici

 

"J'ai ressenti une émotion immense car c'est la réalisation d'un rêve"

"Je n'ai pas encore tout compris, c'est ce que je ressens", a déclaré Fritz en conférence de presse. "Lorsque la foule m'a applaudi et qu'elle m'a présenté comme le finaliste du tournoi, j'ai ressenti une émotion immense car c'est la réalisation d'un rêve. J'ai travaillé dur pendant si longtemps pour arriver à quelque chose comme ça... Je me suis toujours dit que je devais continuer à me battre jusqu'à ce que j'atteigne mes objectifs et que je ne devais jamais regretter de ne pas avoir donné le meilleur de moi-même à la fin de ma carrière".

 

"J'ai l'impression que dimanche, je vais aller sur le terrain, très bien jouer et gagner"

"Je ne pense pas que je connaîtrai des sentiments plus stressants que ceux que j'ai éprouvés contre Tiafoe. Affronter un autre Américain et arriver en tant que favori en raison d'un face-à-face favorable, cela a été difficile à gérer. Je sais qu'affronter le numéro 1 n'est jamais facile, mais je me sens toujours bien lorsque nous jouons l'un contre l'autre ; c'est comme si son rythme de balle me favorisait. En général, je joue bien contre lui. Chaque fois que nous nous sommes affrontés, j'ai apprécié nos matchs. J'ai l'impression que dimanche, je vais aller sur le terrain, très bien jouer et gagner. Quand je joue mon meilleur tennis, je me considère assez bon pour être un champion du Grand Chelem". 

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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