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Arthur Féry commence son rêve ce mercredi face à Medvedev...

Wimbledon
Publié le par Aude MAZ

Arthur Féry, 386e mondial, avait déjà dû ressentir une vive émotion lorsque les organisateurs du All England Club ont révélé leurs premières wild-card. Le fils du président et propriétaire du club de foot de Lorient Loïc Féry et d'Olivia Féry née Gravereaux, 225e mondiale en 1991, a en effet reçu un sésame. Il a eu moins de chance au tirage. En effet, il affrontera d'entrée Daniil Medvevdev. Même si le gazon n'est pas la meilleure surface du Russe, le challenge s'annonce compliqué. D'autant que ce dernier arrive avec beaucoup d'ambition. La rencontre a été reportée à ce mercredi. Et elle aura pour cadre le court numéro 1! 

Alcaraz avant sont premier tour à Wimbledon

 

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Arthur Féry, des parents français, mais une enfance anglaise

Mais pour le Franco-Britannique, qui a grandi au pied des courts engazonnés, le tournoi a une saveur particulière. Parti en Angleterre dès ses 6 mois, voisin de l'AELTC et de son fameux Grand Chelem Wimbledon, le joueur a depuis longtemps choisi de concourir sous le drapeau britannique. Parti étudier à l'université de Stanford il a été le premier numéro 1 de son équipe au classement universitaire depuis Bob Bryan en 1998. Profitant du programme d'accélération, il a pu s'aligner au Challenger de Nottingham sans passer par les qualifications. Après un premier tour brillant face à Steve Johnson, il a assez facilement cédé face à Daniel Kopfer (6-4, 6-2). Il a tenté de rebondir au Queen's, mais il a été stoppé d'entrée par le talentueux Alexei Popyrin en trois sets, il n’a par contre pas réussi à contrer Aleksandar Vukic à Eastbourne qui l'a battu en deux sets. Mercredi, c'est donc face à Daniil Medvedev qu'il va devoir réaliser l'exploit.

 

D'autant que maintenant qu'il sait qu'il peut bénéficier de ce programme, il ne va pas se précipiter ni se priver. Comme il l'a déclaré à l'ATP : "Honnêtement, c'est la meilleure nouvelle pour le tennis universitaire cette année, qu'ils aient réussi à faire quelque chose avec l'ATP comme ça. Cela incite les gens à rester plus longtemps à l'université et à ne pas se lancer trop vite chez les pros. Parce qu'ils savent que s'ils réussissent à l'université, ils auront des opportunités dans les Challengers. Je vais certainement utiliser cela à mon avantage dans les prochains mois".

Publié le par Aude MAZ

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