Benjamin Bonzi : "Brooksby n'est pas facile à manoeuvrer"

Benjamin Bonzi, numéro 1 Tricolore à Wimbledon en l'absence de Gaël Monfils, a tenu son rang contre le lucky loser Zdenek Kolar. Le Gardois est en grande confiance avec un dernier carré à Majorque la semaine dernière et a explosé le Tchèque 6-3, 6-3, 6-1. 13 petits points lâchés au service, 25 coups gagnants... la copie a été de grande qualité avant de défier Jenson Brooksby. "Ben" est revenu sur cette victoire et sur son prochain adversaire pour L'Equipe mais également sur les derniers cas de Covid du tournoi.

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"Je pense que ça nous arrive à tous de choper un rhume dans l'année, d'avoir le matin le nez qui coule. Est-ce qu'à chaque fois c'est le Covid ?"

"Le Covid est tellement vaste que en fait, si le matin tu te lèves t'as le nez qui coule, est-ce que tu vas dire que t'as le Covid ? C'est des choses super compliquées. Bien sûr, si tu le vis très mal tu vas peut-être t'inquiéter un peu. Si vraiment t'es pas bien tu tu vas te poser des questions. Mais je pense que ça nous arrive à tous de choper un rhume dans l'année, d'avoir le matin le nez qui coule. Est-ce qu'à chaque fois c'est le Covid ? J'en sais rien mais si dès qu'il y a le moindre petit truc, on se dit que c'est le Covid et que ça va mal se passer, là ça deviendra une psychose et ce sera pas bon. J'irai faire un test si je juge que j'ai besoin d'en faire un. Je veux pas envenimer la situation. Un petit coup de froid ça s'attrappe vite. Si on se met à paniquer dès qu'on a trois gouttes qui sortent du nez, ça sera compliqué."

"Ça fait de bonnes sensations de jouer dans un des plus beaux sites du monde"

"C'était un bon premier tour, dans des conditions pas évidentes avec le vent qui tourbillonne dans les allées. Mais je suis satisfait de ce que j'ai fait. J'étais présent au service, pas mal au retour. On peut faire bien mieux dans les intensités, mais c'était ce qu'il fallait ce mardi. Ça fait de bonnes sensations de jouer dans un des plus beaux sites du monde. Je le prends calmement, mais je suis très content. La confiance, je l'ai, j'ai fait beaucoup de matches sur gazon cette année, j'ai eu de bonnes victoires.

Jenson Brooskby (Ndlr : son prochain adversaire), c'est un joueur particulier. Je l'avais joué l'an dernier en Challenger, quand il a commencé à percer. Il n'est pas facile à manoeuvrer, il court partout, il fait très peu de fautes, il a un jeu super atypique. C'est compliqué de trouver quelque chose à faire contre lui... Il a progressé depuis, moi aussi.", a déclaré le Nîmois souhaitant améliorer son meilleur stade atteint à Londres, le second tour l'année dernière. Benjamin semble avoir les armes pour se hisser plus haut. On le répète, il est la meilleure chance française de cette quinzaine de par son classement !