Benoît Paire : "J'ai psy et hypnotiseur pour aller mieux..."

Benoît Paire va mal... L'Avignonnais traverse une période compliquée de sa carrière et même de sa vie. Ce lundi, Paire s'est logiquement incliné en quatre manches contre Quentin Halys au 1er tour de Wimbledon. Logique car le Français a très peu joué récemment et avait clairement indiqué à Roland-Garros qu'il viendrait en Grande Bretagne pour le chèque, 50 000 livres au 1er tour. Mais le mal-être semble être profond. "Ben" s'est confié en conférence de presse et a expliqué ressentir du "dégoût" pour le tennis. Un problème qui n'arrive pas à régler depuis plusieurs longues semaines... Pas d'entraînement, beaucoup de questions en tête, un psy, un hypnotiseur... Benoît Paire a tout déballé concernant cette très mauvaise passe. 

 

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"Comprendre pourquoi le tennis, le sport que j'aime le plus au monde, est en ce moment celui que je déteste le plus"

"Sur le court, j'ai un dégoût du tennis", a-t-il avoué. "Depuis Roland-Garros, j'ai dû passer 3h30 sur un court. C'est pas beaucoup pour préparer un Grand Chelem. Dès que je mettais les pieds sur un court, j'avais envie de fuir. Ça ne servait à rien. J'ai préféré profiter un peu de mes mais, de ma famille, me poser pas mal de questions... C'est pour ça que je me suis entouré, pour comprendre pourquoi le tennis est le sport que j'aime le plus au monde et en ce moment, celui que je déteste le plus. C'est trouver des solutions à ces problèmes-là. Même si ce n'est pas pour tout de suite, ce sera l'année prochaine, et si c'est pas l'année prochaine, j'arrêterai... (sourire). Il y a des choses plus intéressantes à faire à côté, tout sera positif. 

 

 

"Pour 60 000€, je viens quoi qu'il arrive"

Il a ensuite poursuivi. "Je suis venu pour jouer une exhib sans point et avec de l'argent. Avec de plus en plus d'argent si on gagne des matchs donc forcément je suis déçu pour ça... j'aurais aimé en gagner plus. Quand on sait qu'on perd les 90 points... c'est comme ça. Après, ça n'aurait pas changé grand-chose. C'est un état mental que j'ai depuis un moment, ce dégoût du tennis. Je vois des personnes pour ça. Je discute avec des spécialistes dans ce domaine. Je fais un rejet de ce sport. Ca me dégoûte. Depuis Roland-Garros, je n'ai pas beaucoup joué. Quand je suis sur un court, je ne me sens pas très bien. J'essaie de travailler pour la suite. Pour 60 000€, je viens quoiqu'il arrive."

 

 

"J'ai un psy et un hypnotiseur pour essayer d'aller mieux"

Enfin, le Français a évoqué son entourage et les solutions qu'il cherche. "J'aimais le tennis avant. Les moments de tension, être sur un court, là ça me dégoûte. J'essaie d'aller mieux. J'ai eu une autonomie de 35 minutes dans le premier set, c'est bien pour la suite. J'ai un psy et un hypnotiseur pour essayer d'aller mieux. Sur le court, je prends encore moins de plaisir que dans la vie. Je vais encore voir ces personnes pour que ça revienne. J'ai toujours aimé le tennis donc pourquoi du jour au lendemain ça me fait si peur ? Je ne suis pas entraîné, je ne suis pas prêt mais je vais faire de mon mieux pour aller mieux le plus vite possible. Si ce n'est pas cette année, ce sera l'année prochaine !"