Caro Garcia, en 8es dès 12h : "Encore un immeuble à gravir"

Caroline Garcia a trouvé un nouveau souffle sur gazon. En grande difficulté en simple ces dernières années, la Lyonnaise était tombée jusqu'à la 79e place mondiale en mai. Rien à voir avec son niveau de jeu sur les deux dernières semaines. Sacrée pour la 8e fois samedi dernier à Bad Homburg, Caro confirme encore un peu plus. Suite à sa grande prestation de mercredi pour éjecter la star locale Emma Raducanu, Garcia a augmenté sa série à 8 victoires consécutives en dominant la Chinoise Shuai Zhang en deux tie-breaks mieux maîtrisés, 7-6(3), 7-6(5). 16 aces et 39 coups gagnants, la Lyonnaise a fait mal à son adversaire avec ses nombreuses montées au filet. Avec ce résultat, elle égalise son meilleur résultat à Londres et retrouve la seconde semaine d'un Grand Chelem, ce qu'elle n'avait plus connu depuis Roland-Garros 2020. Elle y affrontera Marie Bouzkova, tombeuse d'Alison Riske (n°28), pour une place en quarts. L'occasion est belle.

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"Je suis juste en huitième de finale"

"Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait une deuxième semaine en Grand Chelem. Je suis contente de la manière dont je suis allé chercher la victoire dans les deux tie-breaks. Ça fait beaucoup de bien. Parfois, tu doutes, quand tu continues à travailler et que tu n'as pas de résultat, que tu enchaînes les galères... Pour toi c'est dur, pour l'équipe aussi. On a vu que petit à petit ça reprenait forme, même si on s'appuyait sur des choses pas très concrètes. Les tirages n'étaient pas tout le temps évidents. Il faut accepter le chemin." Malgré un tableau ouvert, Garcia sait qu'il y a encore beaucoup à faire avant de penser au titre. "Je ne me projette pas non plus. Le chemin est long. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Ça allait bien physiquement ce matin et au final, ça s'est moins bien goupillé. C'est une bonne expérience dans le sens où il faut gérer jour après jour. Je suis juste en huitièmes de finale. J'ai l'impression qu'il y a encore un immeuble à gravir."

"C'est positif d'enchaîner les victoires, même si le corps tire un peu de partout"

Strappée, la Lyonnaise se bat aussi avec son corps durant cette quinzaine. "C'était entre l'ischio et l'adducteur. Ça me gêne pour me baisser. Pour courir, ça allait. Ça fait partie du ''truc''. C'est positif d'enchaîner les victoires, même si le corps tire un peu de partout. Ce n'est pas tout le temps très agréable, mais ça tient."