Cruel... Andy Murray opéré du dos à une semaine de Wimbledon

La fin de carrière d'Andy Murray s'assombrit. L'ancien numéro 1 mondial, qui se voyait bien finir sa carrière aux Jeux Olympiques de Paris, a connu un coup dur cette semaine au Queen's. Blessé au dos après seulement 20 minutes de jeu contre Jordan Thompson, l'Ecossais était dans le flou après la rencontre. "J'ai eu mal au dos aujourd'hui, hier et pendant les 10 ou 11 dernières années de ma carrière, mais je n'avais jamais connu cela auparavant. Je ne sais donc pas quelle sera la procédure ni à quoi m'attendre" déclarait-il en conférence de presse. Vendredi soir, son entourage a communiqué. Andy doit passer par la case opération. 

"Nous en saurons plus une fois que ce sera fait"

"Andy va subir une intervention chirurgicale au dos demain (samedi). Nous en saurons plus une fois que ce sera fait", a déclaré l'entourage de Murray. Terrible pour celui qui a déjà eu tant de pépins et qui espérait que son corps le laisse tranquille pour au moins disputer Wimbledon puis les JO. Tout est remis en question désormais. Il faut maintenant espérer que le joueur de 37 ans puisse tout de même finir sa carrière sur le court et pas en postant un message sur les réseaux sociaux. Le doute est permis... 

"C'était assez gênant pour tout le monde..."

Gêné au niveau du dos, ainsi qu'à la jambe droite, Andy Murray avait expliqué son calvaire en jouant contre Jordan Thompson, un choix qu'il regrettait d'ailleurs. "J'ai des problèmes de dos depuis un moment. J'avais mal à la jambe droite, pas de contrôle moteur, pas de coordination. Et oui, je ne pouvais pas bouger. (...) Pendant l'échauffement d'avant-match, je n'étais pas très à l'aise, puis j'ai monté les escaliers pour entrer sur le court et je n'avais pas la force normale dans ma jambe droite, ce qui n'est pas une sensation habituelle. Ma jambe ne fonctionnait pas correctement. Pour être honnête, j'aurais préféré ne pas entrer sur le court. Je n'ai réalisé qu'en marchant que je devais aller sur le terrain. C'était assez gênant pour tout le monde, mais je ne peux rien y faire."