Emma Raducanu : "Andy Murray, le héros que j'admirais !"

Plus à l'aise sur gazon que sur terre battue, Emma Raducanu avait fait le choix de zapper Roland-Garros pour se concentrer sur le troisième Grand Chelem de la saison, Wimbledon. Sa préparation a été plutôt bonne. Demi-finaliste à Nottingham, seulement battue par sa compatriote Katie Boulter, la Britannique a également atteint les quarts à Eastbourne en dominant au passage sa première Top 10, Jessica Pegula. Enfin libérée de ses soucis physiques, Raducanu veut avant tout se faire plaisir. Elle débutera sa quinzaine contre Renata Zarazua, lucky loser après le forfait pour maladie d'Ekaterina Alexandrova.

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"En tant qu'athlète, vous voulez toujours repousser vos limites"

"Ce tournoi m'a vraiment manqué. Je suis reconnaissante d'avoir eu l'occasion de jouer avec une invitation, j'ai de très bons souvenirs de 2021. Le fait d'être de l'autre côté de la barrière m'a beaucoup gênée l'année dernière. Ce n'était pas positif, je n'ai pratiquement pas vu de tennis. Pouvoir être là cette année, c'est super spécial. Il n'y a jamais de formule magique pour surmonter l'épreuve de la blessure. La chose la plus importante est d'avoir des gens dans votre équipe qui vous soutiennent, parce qu'en tant qu'athlète, vous voulez toujours repousser vos limites et quand vous en faites trop, c'est très facile de se blesser à nouveau. C'est quelque chose que j'ai appris, j'ai besoin de personnes très assidues à mes côtés, je dois rester patientd et ne pas accélérer quand je veux revenir, c'est la plus grande leçon que j'ai apprise."

"Quand je pense à Wimbledon, je pense à Andy"

Lors de sa conférence de presse, Raducanu s'est également exprimée sur Andy Murray. Longtemps incertain, le joueur de 37 ans devrait bien disputer Wimbledon, sans doute son dernier. "Lorsque vous abordez un tournoi comme Wimbledon, vous savez que vous allez pousser votre corps à ses limites, surtout en termes de récupération. Vous en subirez probablement les conséquences par la suite, mais vous ferez de votre mieux, quoi qu'il en coûte. Je suis heureuse de le voir ici - quand je pense à Wimbledon, je pense à Andy. C'est la génération avec laquelle j'ai grandi, le héros que j'admirais. Le voir ici est la bonne chose à faire et j'espère que ses débuts se feront sur le Centre Court."