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Iga Swiatek : "Je suis devenue un modèle de solidité mentale"

Wimbledon
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

La reine Iga Swiatek est incontestablement la meilleure joueuse du circuit féminin depuis plusieurs saisons. Sa supériorité a été illustrée avec un troisième sacre consécutif sur la terre battue de Roland-Garros au début du mois de juin. Toutefois, la Polonaise n'a pas encore tout remporté. L'Open d'Australie et Wimbledon manquent au palmarès de la reine Swiatek, qui n'a jamais dépassé les quarts de finale à Londres. Va-t-elle pouvoir briller cette année à Wimbledon ? La numéro 1 mondiale a en tout cas un bel atout dans sa manche, sa force mentale, comme elle l'a expliqué au média polonais Zwierciardlo

Iga Swiatek se prépare pour Wimbledon 2024

 

"L'acceptation des erreurs doit être incluse"

"Je travaille sur mon perfectionnisme, parce que travailler pour lui, sous ses dictats, n'est absolument pas constructif", a-t-elle reconnu. "J'en suis consciente depuis un certain temps. Et je sais que viser la perfection dans un certain domaine est bien, travailler sur ce que l'on peut influencer aussi, mais l'acceptation des erreurs doit être incluse dans tout cela. J'essaie de développer des schémas plus compréhensifs et plus positifs. Cela me permet de me développer et de devenir non seulement une meilleure athlète, mais aussi une meilleure personne, car ce dont nous parlons s'applique à tous les domaines de la vie."

 

"Aujourd'hui, je suis un modèle de solidité mentale sur le terrain et je n'ai pas peur de dire que cette opinion est méritée"

Elle a ensuite évoqué sa progression mentale et s'est montrée particulièrement franchie. "Il y a trois ou quatre ans, on me disait que j'étais trop émotive, on m'accusait de pleurer pendant les matches. Aujourd'hui, je suis un modèle de solidité mentale sur le terrain et je n'ai pas peur de dire que cette opinion est méritée. Je sais combien de travail cela implique : mon propre travail et celui de Daria (sa psychologue) ne se sont pas faits du jour au lendemain. J'ai d'abord appris à reconnaître, à nommer et à exprimer mes émotions. Ensuite, j'ai identifié la source des tensions. En même temps, Daria et moi étions constamment à la recherche d'outils optimaux qui me permettraient d'atteindre le niveau de stimulation et de stress qui me convient. Car ce n'est pas que je veuille réduire les tensions à zéro. J'en ai besoin sur le court pour atteindre un haut niveau sportif".

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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