Jasmine Paolini, 2e finale de GC : "Ça me surprend moi-même !"

Immense Jasmine Paolini ! Déjà la première italienne de l'histoire à atteindre les demies à Wimbledon, la joueuse de 28 ans sera également la première à disputer la finale du Grand Chelem londonien. Ce jeudi, la révélation de la saison a remporté un combat extraordinaire de 2h51 face à Donna Vekic, 2-6, 6-4, 7-6(8). Une lutte qui a été la plus longue demi-finale de l'histoire de Wimbledon chez les femmes. Après sa finale inattendue à Roland-Garros, Paolini continue d'éblouir le tennis féminin avec une deuxième finale en Grand Chelem de suite. Elle est également assurée d'être dans le Top 5 lundi. Bluffant. 

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"Je me souviendrai toujours de ce match"

Les deux femmes ont combattu pendant près de trois heures mais Paolini a montré des nerfs d'acier pour s'imposer et imiter Serena Williams, dernière joueuse à avoir réussi à disputer la finale de Roland-Garros puis le mois suivant celle de Wimbledon. "C'était vraiment difficile. Elle a joué de manière incroyable. Elle frappait des coups gagnants partout. J'ai eu du mal au début. Je me suis répétée de me battre sur chaque balle et d'essayer de m'améliorer un peu sur le court parce que je servais vraiment mal. Je suis très heureuse de cette victoire. Je me souviendrai toujours de ce match. Il n'y a pas de meilleur endroit qu'ici pour se battre sur chaque point et chaque balle. Pour un joueur de tennis, c'est le meilleur endroit pour jouer un match comme celui-ci. Merci de m'avoir encouragé." Paolini, tube de l'année 2024 chez les dames, se rapproche d'un premier titre en Grand Chelem et tentera d'y parvenir samedi. 

"Les derniers mois ont été fous"

"Ces derniers mois ont été dingues pour moi. Je ne sais pas. J'essaie de me concentrer sur ce que j'ai à faire sur le terrain. J'apprécie ce que je fais. J'adore jouer au tennis. C'est incroyable d'être ici, dans ce stade. C'est un rêve. J'ai regardé les finales de Wimbledon quand j'étais enfant. Je profite de la vie et je vis le moment présent. Mais les derniers mois ont été fous pour moi (sourire). Je pense que ce n'est pas facile pour la famille d'assister à un tel match. C'était des montagnes russes. Je suis tellement reconnaissante qu'ils aient été là. Ils me soutiennent depuis toujours. Je suis très reconnaissante qu'ils soient là pour me regarder."

"Je ne veux pas trop me comparer car j'écris ma propre histoire"

En conférence de presse, la Transalpine a été interrogée sur ses inspirations italiennes : Pennetta, Errani, Schiavone, Vinci... "Elles m'inspirent beaucoup, mais je ne veux pas trop me comparer parce que j'écris ma propre histoire, ma propre carrière. Je me souviens des finales du Grand Chelem qu'elles ont disputées. Je pense qu'il est également très important pour la prochaine génération d'avoir des gens qui peuvent faire de grandes choses, qui peuvent montrer que c'est possible. Je pense que c'est très important."

A vrai dire, Paolini ne s'attendait pas elle-même à briller autant cette année. "Ce qui me surprend le plus ? Le résultat, deux finales de Grand Chelem, c'est fou, je suis aussi surprise par le moment que je vis. Je pense que samedi, je serai peut-être très nerveuse. Je suis la même personne, je fais les mêmes choses. Je suis un peu surprise de la façon dont je gère la situation. Je ne veux pas en dire plus parce que samedi, je vais peut-être trembler. Je suis surpris de vivre cela dans une ambiance vraiment détendue."