Jasmine Paolini : "Je ne m'attendais pas à être en demies..."

Jasmine Paolini n'en finit plus de surprendre. Mardi, la petite italienne a réalisé le match parfait contre Emma Navarro. Avant cette rencontre, la Transalpine n'avait jamais battu l'Américaine. Cette fois, la finaliste sortante de Roland-Garros l'a sèchement emporté 6-2, 6-1. Paolini marche sur l'eau depuis quelques mois. Elle jouera une deuxième demi-finale en Grand Chelem, après Roland-Garros début juin, ce jeudi contre Donna Vekic. De plus, l'Italienne est assurée d'intégrer le Top 5 après Wimbledon. La progression est folle et un premier titre en Grand Chelem ne parait pas si loin. La confiance est là et le niveau aussi. 

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"Tout s'est très bien passé, aucune erreur à aucun moment"

"Je me sens très bien, je pense que j'ai joué un très bon match aujourd'hui, pas d'erreurs, vraiment un match parfait", a déclaré Paolini en conférence de presse. "J'avais beaucoup travaillé sur ce que je devais développer aujourd'hui sur le court, et pour une raison ou une autre, tout s'est très bien passé, aucune erreur à aucun moment. J'ai essayé de frapper la balle fort, sinon elle allait contrôler le point. Je me sens très bien, très heureuse d'être en demi-finale de Wimbledon pour la première fois."

"Mon entraîneur m'a toujours dit que j'avais les conditions pour bien jouer ici, même si je ne l'ai pas trop cru"

"Je ne l'ai peut-être pas réalisé avant, mais mon entraîneur m'a toujours dit que j'avais les conditions pour bien jouer ici, même si je ne l'ai pas trop cru", a avoué l'Italienne. "Ces deux dernières années, j'ai joué ici au premier tour contre Petra Kvitova, il m'était donc très difficile de croire en cette possibilité. La vérité, c'est qu'à Eastbourne, je me sentais déjà très bien, je frappais très bien la balle sur cette surface, je me déplaçais bien. Je me disais : "C'est bien de jouer sur le gazon, tu peux bien jouer". Bien sûr, je ne m'attendais pas à atteindre les demi-finales ici. Mon entraîneur m'a dit à plusieurs reprises à Eastbourne que je pouvais réussir sur le gazon, mais je ne l'ai pas cru. Les premiers jours n'ont pas été faciles, car je devais m'adapter après plusieurs mois de compétition sur terre battue. Match après match, je me sentais de mieux en mieux, jusqu'à ce que j'apprécie aujourd'hui le gazon".