Murray reversera ses gains à l'Ukraine : "Une bonne chose"

Demi-finaliste au Challenger de Surbiton, Andy Murray avait enchaîné avec une finale à l'ATP 250 de Stuttgart, sa 70e en carrière. Battu dans un match accroché par le dernier finaliste à Wimbledon Matteo Berrettini, l'ancien n°1 mondial avait été gêné à l'abdomen et avait dû faire appel au kiné. Forfait pour le Queen's, Murray va cependant bien disputer Wimbledon. Et si les conditions ne sont toujours pas parfaites, le Britannique est ambitieux. Il veut retrouver la finale et pourquoi pas remporter un 3e Wimbledon. Il reversera d'ailleurs ses gains aux enfants victimes de la guerre en Ukraine.

 

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"Ça me donne une petite motivation supplémentaire pour essayer de performer"

"Il y a des familles et des enfants qui tentent de quitter le pays. Il y a aussi des familles dont les maisons ont été détruites. J’ai senti que c’était une bonne chose à faire. Ça me donne une petite motivation supplémentaire pour essayer de performer et de gagner des matchs. C’est pourquoi j’ai décidé de le faire." Si le Britannique a peu de chance de décrocher les 2,3 millions promis aux finalistes, il pourrait déjà envoyer 90 000 euros s'il passe son premier tour contre James Duckworth. 

 

"Je ne joue pas seulement pour disputer un 2e tour, mais pour jouer la finale"

Eliminé au troisième tour contre Denis Shapovalov l'an passé, Murray veut retrouver le goût de ces grands matchs. "Ouais, écoutez, j'adore jouer ces matchs. C'est donc l'une des raisons pour lesquelles je joue encore. Pas seulement pour disputer un match de deuxième tour contre Oscar Otte. Mais pour jouer la finale de Wimbledon contre Novak Djokovic. Ou Rafa Nadal. Ou Matteo Berrettini. Un de ces gars. C'est finalement ce que je veux faire. J'étais frustré (contre Shapovalov) parce que j'avais fait tellement de rééducation, d'entraînement, de travail et tout. Mais je ne m'étais pas mis dans une position où je pouvais être compétitif dans un grand match sur le court central. Ce qui a été frustrant pour moi ces dernières années, c'est d'aller dans ces matchs - pas tous mais certains d'entre eux - et de ne pas être bien placé avec mon tennis."

 

"Ce n’est pas l’idéal"

"Le point positif, c’est que j’ai pu m’entraîner, mais il y a certains coups que je n’ai pas pu entraîner, donc ça a évidemment perturbé mes préparatifs. La blessure guérit, mais ce n'est pas parfait. J’ai été en mesure de m'entraîner au cours des trois ou quatre derniers jours, donc j’ai passé pas mal de temps sur le court, mais ce n’est pas l’idéal. J’espère qu’au cours des prochains jours, nous nous améliorerons et que nous reviendrons à la normale. J’ai senti que j’avais beaucoup de matchs à Surbiton et Stuttgart, neuf matchs en deux semaines et, à moins que j’ai oublié quelque chose, je pense que c’est le plus de matchs que j’ai joués en deux semaines depuis 2016 - c’est long. J'ai connu de bien pires situations ces dernières années et je m'en suis sorti. Donc c'est positif."