Rinderknech sur Fritz : "J'ai un grand respect pour le joueur"

Mercredi, après sa qualification pour le deuxième tour à Wimbledon, Arthur Rinderknech s'était projeté sur son futur duel avec Taylor Fritz, un an après leur duel électrique sur le Court Suzanne-Lenglen de Roland-Garros et la bronca du public contre l'Américain. "L'ambiance sera plus calme et il va un peu moins pleurer cette fois-ci, je pense. Il avait un peu chouiné en disant qu'il y avait un peu trop de bruit pour lui," avait déclaré le Français. Des propos qui sont remontés jusqu'aux oreilles de Fritz. Résultat : une nouvelle défaite dans la musette du Français, battu en quatre sets, et une poignée de main glaciale du numéro 12 mondial, qui a lancé un "bon retour à la maison" à Rinderknech.

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"J’ai un grand respect pour le joueur"

Rinderknech s'est approché de son adversaire pour avoir une explication, qui a été plutôt courte. "Tu sais ce que tu as fait," a affirmé l'Américain. En conférence, le Tricolore est revenu sur cette altercation. "J’étais de très bonne humeur, c’est quelque chose que j’ai dit à la bonne franquette, bon enfant. Je n’ai fait aucune critique sur le mec, c’est ressorti sur les réseaux comme si j’étais le grand méchant loup qui l’attend de pied ferme. J’ai juste dit qu’à Paris, il s’est plaint qu’il y avait trop de bruit. C’est le genre de joueurs qui connaît le tennis, qui a vécu de grands matches sur des grands courts avec beaucoup de public. S’il veut jouer dans un silence de cathédrale... Ça été synthétisé en trois lignes sorties du contexte sur les réseaux. On peut penser que j’ai quelque chose contre lui alors que je n’ai rien contre lui. J’en ai pris pour mon grade. Mais si j’étais lui, j’aurais été agacé par le joueur en face de moi. Alors que j’avais eu beaucoup de respect pour sa victoire à Roland en disant qu’il avait été très fort. Je disais seulement qu’à Wimbledon, il n’y aurait pas le même public et qu’il ne serait pas gêné par autant de bruit. J’ai un grand respect pour le joueur, pour sa carrière, pour ses victoires contre moi."