Suite du conte de fées de Tatjana Maria ce jeudi : "Un rêve"

Le conte de fées de Tatjana Maria se poursuit à Wimbledon ! Maman de deux enfants, Maria est la belle histoire de cette édition. Une histoire qui se prolonge puisqu'elle a fait plier sa compatriote Jule Niemeier ce mardi en quarts de finale (4-6, 6-2, 7-5). Revenue sur le circuit pour inspirer sa petite fille de 8 ans, la joueuse de 34 ans jouera donc une première demi-finale en Majeur. Miraculée face à Jelena Ostapenko avec deux balles de matchs sauvées, elle s'est retrouvée cette fois menée 6-4, 1-0 break puis 6-4, 2-6, 4-2 avant de finalement renverser la vapeur et s'imposer. Un parcours absolument admirable qui continue. Elle affrontera ce jeudi Ons Jabeur pour une place en finale.

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"J'ai toujours cru que j'avais quelque chose en moi, que je pouvais le faire"

6e joueuse de 34 ans ou plus à atteindre les demies à Wimbledon (avec Billie Jean King, Martina Navratilova, Chris Evert, Venus et Serena Williams), Maria a encore du mal à réaliser. "C'est fantastique, j'ai essayé de me calmer, dans le vestiaire, et de me rendre compte mais, pour l'instant, c'est compliqué de vraiment réaliser. Je fais, et de loin, mon meilleur tournoi du Grand Chelem. Jusqu'alors, je n'avais atteint qu'une fois le 3e tour à Wimbledon, et dans les trois autres, je n'ai jamais dépassé le 2e tour. J'ai toujours cru que j'avais quelque chose en moi, que je pouvais le faire. Mais être maintenant ici, à cette place... Quand même, il y a un an, j'ai donné naissance à ma deuxième fille. Si quelqu'un m'avait dit qu'un an plus tard je serais en demi-finale de Wimbledon, oui, j'aurais dit que c'était fou. C'est incroyable, d'être dans une liste de si grandes joueuses, c'est incroyable. Je n'arrive toujours pas à y croire, vraiment. Ça me rend fière."

"C'est totalement fou"

Sur le court, l'Allemande était forcément très émue. "J’ai des frissons partout. C’était un match tellement dur contre Jule, elle vient du même pays que moi, on est toutes les deux allemandes. Aujourd’hui, je pense que nous avons rendu l’Allemagne très fière. C'est un rêve de vivre ça avec ma famille, avec mes deux petites filles.. Il y a juste un an, j'ai donné naissance (rires). C'est totalement fou. Je ne sais pas quoi dire. Je suis ici sur le court, j'essaie de profiter de chaque instant." Sa potentielle adversaire, Ons Jabeur, est aussi une amie proche. "Ons, ce serait vraiment sympa de la jouer parce qu’elle fait vraiment partie de ma famille. Elle aime mes enfants, elle joue avec eux tous les jours. Mais je suis heureuse d’être en demi-finale."