Ons Jabeur, en larmes : "Je ne me sentais pas à 100%"

Ons Jabeur est apparue en larmes ce vendredi, lors de son quart de finale à Abu Dhabi qui l'opposait à Beatriz Haddad Maia. C'est à 4-3 dans le second set, quand la Brésilienne allait servir pour recoller à 4 partout, que la numéro 6 mondiale a craqué. Des images difficiles à voir de celle que l'on surnomme la ministre du bonheur, diminuée au genou, qui n'a pas pu résister à Haddad Maia. La Brésilienne s'est imposée 6-3, 6-4 dans un match à sens unique où Jabeur a lutté tant bien que mal, en débreakant même dans le second set, mais a fini par céder. La Tunisienne avait pourtant démarré son tournoi en écartant Emma Raducanu en deux sets avec autorité. En interview, Jabeur a confirmé qu'il s'agissait d'une récidive d'une ancienne blessure au genou qui la gênait pendant le match et qu'elle en souffrait depuis un moment, malgré une opération de celui-ci l'an passé.

"Mon genou me gène encore un peu"

La Tunisienne a expliqué l'origine de ses larmes qui étaient bien dû à son genou douloureux : "Je ne me sentais pas à 100 %, malheureusement, mon genou me gêne encore un peu. Aujourd'hui, ce n'était pas mon jour. J'ai essayé de me battre et de passer à travers ce match, mais quand vous jouez contre quelqu'un qui joue incroyablement bien comme Beatriz, c'est difficile de rivaliser. J'ai fait de mon mieux, j'ai essayé de rester concentrée et de jouer mon jeu, mais malheureusement, je n'ai pas pu. Je le ressens depuis une semaine, mais aujourd'hui, c'est le pire jour. D'habitude, à l'entraînement, j'essaie de me débrouiller, mais en match, c'est un peu plus difficile. Je suis un peu triste parce que je commençais à sentir mon jeu et à me sentir bien, et ces blessures n'aident pas. La priorité maintenant est de trouver la solution pour essayer de rester dans le coup et j'espère pouvoir le faire." Ons Jabeur est toujours inscrite du côté de Doha et Dubai dans les prochaines semaines. Il y a cependant peu de chances de la voir, elle qui attend un diagnostic approfondi de son genou, pour voir comment son programme sera affecté."