Ashleigh Barty : "Iga Swiatek est une bouffée d'air frais"
WTAAshleigh Barty profite de sa nouvelle vie. En mars dernier, quelques semaines après son sacre à Melbourne, son troisième Grand Chelem, l'Australienne annonçait la fin de sa carrière. Depuis, livres, académies, mariage, golf... Barty ne s'est pas ennuyée et semble complètement épanouie. Un retour n'est clairement pas envisagé. Toutefois, l'Aussie continue à accorder des interviews. Cette semaine, Barty a eu l'occasion de s'entretenir avec The Guardian à propos de nouveau style de vie, sans le tennis.
Barty en conférence de presse après avoir pris sa retraite
"La compétition me manque, pas le reste"
"La compétition et le fait de me mesurer aux meilleurs du monde me manquent, mais tout ce qui va avec ne me manque pas. Maintenant, je m’habitue probablement à me lancer des défis de différentes manières et à voir comment je peux être stimulée, comment je peux encore concourir, comment je peux encore progresser. Et le faire depuis la maison est vraiment amusant." Classe, Barty a encore une fois félicité Iga Swiatek pour sa saison. "Elle est une bouffée d’air frais et elle a complètement dominé cette saison. Elle a été un niveau au-dessus, une tête au-dessus du reste, et c'était incroyable de la voir s'épanouir."
"Le feu s'est éteint à l'intérieur"
Dans celle avec le Courier Mail, elle était notamment revenue sur ses sensations après son triomphe à Wimbledon en 2021. Ce rêve accompli, un déclic s'est fait à ce moment précis. "Gagner Wimbledon était la seule chose que je voulais dans toute ma carrière. Mais après cet exploit, en juillet 2021, le feu s'est éteint à l'intérieur." Ses propos dans son livre ‘My Dream Time’ allant dans le même sens. "Je ne sais plus pourquoi je joue. Je pense que j'ai fini. Je n'ai plus rien, pas d'étincelles." Désormais, Barty profite à fond. "Les six ou sept derniers mois de ma vie ont été tout ce que j'ai toujours voulu. J'aime la façon dont ma vie est en ce moment. Si je n’avais pas quitté le monde du tennis, je n’aurais pas tout ce temps pour moi."
Publié le par Paul MOUGIN