Danielle Collins : "Je suis prête pour le prochain chapitre de ma vie"

À 30 ans, Danielle Collins vit sa dernière saison en tant que sportive professionnelle, elle qui a annoncé après sa défaite au deuxième tour de l'Open d'Australie mettre un terme à sa carrière à la fin de l'année. L'Américaine dispute donc son dernier tournoi d'Indian Wells, le tournoi qui l'a notamment révélée au grand public en 2018. Bénéficiant d'une wild-card, Collins avait rallié les 1/8e de finale et avait enchaîné à Miami en se hissant jusqu'en demi-finale. En conférence de presse, les journalistes ont interrogé Collins sur le fait de disputer son dernier Indian Wells et sur son choix de prendre sa retraite à seulement 30 ans.

Retrouvez ici le tableau du WTA 1000 d'Indian Wells 

"Je suis prête pour le prochain chapitre"

Lorsqu'un journaliste s'adresse à l'Américaine en lui disant que c'est la dernière fois qu'elle s'assoit en zone mixte à Indian Wells, Collins répond d'un air amusé : "Mec, même si je l'adore, j'espère que c'est le cas, car je suis prête pour le prochain chapitre. J'ai eu une bonne carrière, mais j'ai d'autres choses à accomplir. Et c'est drôle, tant de gens m'ont dit : 'Tu prends déjà ta retraite ? Et je réponds : Eh bien, j'ai 30 ans. Je prends donc ça comme un compliment le fait que tout le monde me dise : 'Oh mon Dieu, tu as 30 ans'. Je suppose que c'est parce que je n'ai pas été sur le circuit depuis si longtemps comme j'ai suivi la voie de l'université, mais d'une certaine manière, cela semble être une éternité."

"Être allée à l'université m'a beaucoup aidé"

Quand on lui demande si la décision de mettre un terme à sa carrière a été difficile, la finaliste de l'Open d'Australie en 2022 répond : "Je pense que le fait d'être allée à l'université et d'avoir découvert d'autres centres d'intérêt et des choses qui me passionnent a rendu la décision un peu plus facile, parce que j'ai toujours eu la mentalité de me dire que si je ne voulais pas faire ceci, je n'étais pas obligée de le faire. Je peux faire autre chose. Et je suis assez confiante dans mes capacités, en dehors du court de tennis, que je peux réussir dans différents domaines si c'est ce que je veux faire. La décision a donc été assez facile à prendre pour moi, pour être honnête, d'autant plus que j'avais envie d'avoir des enfants et de fonder une famille."