Ons Jabeur : "Être africaine me motive à faire mieux"

Ons Jabeur s'est qualifiée ce mardi pour les huitièmes de finale du WTA 1000 de Guadalajara. La Tunisienne a facilement écarté l'Américaine Alycia Parks en deux sets, 6-2, 6-2. Une entrée en lice solide pour la tête de série n°1 du tableau, qui retrouvera Martina Trevisan pour une place en quarts de finale. En l'absence de la quasi-totalité des joueuses du top 10, la 7e joueuse mondiale a un beau coup à jouer au Mexique. En difficulté depuis sa finale perdue à Wimbledon, la "ministre du bonheur" a une vraie opportunité de se relancer. Elle s'est exprimée en conférence de presse sur ce tournoi, mais également sur son rôle de "leader" du continent africain.

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"Les conditions sont très difficiles ici"

On peut le dire, le WTA 1000 de Guadalajara a été déserté par un grand nombre de joueuses. Seulement deux membres du top 10 sont présentes au Mexique, ce qui est rare pour un tournoi de ce calibre. Tête de série n°1 du tableau, Ons Jabeur reste méfiante : "Je pense que les conditions sont très difficiles ici pour tout le monde. C'est la première fois que je viens à Guadalajara, alors j'essaie de m'adapter. Je suis heureux d'être ici, je ne m'attendais pas à ce que les supporters me connaissent aussi bien. Je vais prendre les matches les uns après les autres et voir ce qui va se passer. Je suis sûre qu'elles ont joué beaucoup de matches cette saison, je n'en ai pas joué autant. Un WTA 1000 est toujours difficile, c'est toujours un grand tournoi."

"J'espère que je pourrai inciter d'autres joueurs africains à entrer dans le circuit"

On le sait, Ons Jabeur est une véritable star dans son pays, mais également sur le continent africain. Un continent peu représenté sur les circuit ATP et WTA. La Tunisienne a rappelé l'immense fierté qu'elle avait de défendre ses couleurs : "C'est un honneur de représenter mon pays, le continent africain et bien sûr le monde arabe. J'essaie de prendre cela comme une responsabilité et de me comporter au mieux sur le terrain et en dehors. Je suis très fière de ce que je fais et j'espère pouvoir m'améliorer. Je vois toujours cela comme une chose positive. Il n'y a pas beaucoup de joueurs de mon pays ou de mon continent, c'est un grand défi et je pense que quelqu'un doit le faire dès le début pour montrer la voie. Le fait d'être originaire d'Afrique me motive à faire un meilleur travail. J'espère que je pourrai inciter d'autres joueurs africains à entrer dans le circuit."