Gauff : "Les réseaux peuvent aider mais aussi vous nuire"

Coco Gauff vient tout juste de fêter ses 20 ans mercredi. Pour célébrer cela, elle avait balayé Elise Mertens sur le score de 6-0, 6-2. Elle a continué sa route jeudi soir en dominant, en quarts du WTA 1000 d'Indian Wells, la Chinoise Yue Yuan, 6-4, 6-3. Motivée chez elle, Gauff a su stopper une joueuse en forme pour filer en demies. Elle pourra compter sur le soutien du public, tout comme Tommy Paul chez les hommes. Sans doute une force utile pour faire face à Maria Sakkari, de retour à un bon niveau. 

Retrouvez ici le tableau du WTA 1000 d'Indian Wells 

"Il s'agit avant tout de m'assurer que j'ai une vie bien remplie"

En conférence de presse, Gauff a évoqué un changement payant à Wimbledon. "J'ai une routine fixe, je ne fais rien de trop compliqué. C'est une nouvelle approche que j'ai essayée l'année dernière à Wimbledon et qui a très bien fonctionné. Cela fonctionne toujours, même si je sais que je ne vais pas gagner tous les tournois, mais j'ai eu des semaines très réussies dans la plupart des événements que j'ai joués depuis. Pour moi, il s'agit avant tout de m'assurer que j'ai une vie bien remplie, en général, mais que les choses n'affectent pas ma façon de jouer le lendemain. J'aborde donc chaque match avec une attitude positive, mais le fait d'être dans un bon jour m'aide bien sûr. Une bonne journée, c'est toujours gagner, mais une bonne journée, c'est gagner et bien jouer."

"J'aime les réseaux sociaux, je pense qu'ils peuvent vous aider, mais ils peuvent aussi vous nuire"

"Dans le passé, je prenais chaque commentaire très au sérieux", a-t-elle évoqué, interrogée sur les réseaux sociaux. "Je suis arrivée sur le circuit à 15 ans, je suis passée d'un retour positif écrasant à la pression d'avoir à gagner tous les jours, où chaque défaite entraîne des commentaires négatifs. Honnêtement, je n'étais pas du tout au courant de tout cela lorsque j'étais junior, je n'étais pas au courant de toutes les personnes qui parient sur ce sport et de la méchanceté de leurs commentaires. À l'époque, j'ai pris cela très au sérieux parce que je ne savais pas que d'autres coéquipiers en souffraient également, puis j'ai réalisé que cela arrivait à la plupart des joueurs de tennis professionnels, alors je ne l'ai pas pris personnellement. Tout a été une croissance, quelque chose que j'ai l'habitude de dire aux jeunes joueurs, mais dans mon cas, je ne le savais pas quand j'ai commencé et j'ai dû l'apprendre. J'aime les réseaux sociaux, je pense qu'ils peuvent vous aider, mais ils peuvent aussi vous nuire, parfois ignorer tout est la meilleure option".