Naomi Osaka : "Andy Murray est une personne légendaire"
WTA - Indian WellsNaomi Osaka fait son retour ce jeudi dans le désert californien où elle a gagné son premier grand titre en 2018. Au premier tour d'Indian Wells, elle affrontera la qualifiée Sara Errani contre qui elle a gagné leur unique match. En conférence de presse, la Japonaise a parlé de ses attentes et des exigences qu'elle a envers elle-même. Elle a aussi rendu hommage à Andy Murray qui l'a toujours soutenue pendant les périodes difficiles de sa vie.
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"Murray n'est pas seulement un joueur légendaire, c'est aussi une personne légendaire"
Quelques jours après l'annonce de la future retraite de l'Écosais, Osaka lui a rendu hommage et a évoqué leur relation : "Andy a toujours été très amical avec moi… D’une certaine manière, il me surveille toujours, surtout quand toutes les choses difficiles arrivent. Il n’est pas seulement un joueur légendaire, c’est une personne légendaire."
"Je dois être réaliste et gentille avec moi-même"
De retour sur le circuit après plus d'un an, Osaka avait été éliminée au premier tour de l'Open d'Australie par Caroline Garcia. Une performance décevante pour l'ancienne numéro 1 mondiale. Devant les médias, elle a confié que cette défaite ne faisait pas partie de ses rêves avant de revenir sur le circuit, mais qu'elle a appris à être plus indulgente avec elle-même : "J'ai toujours dit aux gens que j'étais perfectionniste et j'ai rêvé pendant que j'étais enceinte de ce que je voulais réaliser. Évidemment, perdre au premier tour de l’Open d’Australie n’était pas dans mes rêves, mais je pense que je dois être réaliste et gentille avec moi-même. Je ne veux pas être trop « déprimée » dans cette partie de ma carrière. J'ai appris à être patiente. Je pense qu'il faut passer par beaucoup de choses en jouant au tennis et qu'il faut aussi être patiente, car les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. En fin de compte, si vous continuez à essayer, elles se passeront comme on le souhaite. Et si ce n'est pas le cas, il faut réessayer un autre jour."
Publié le par Camille VALERO