Johanna Konta : "J'ai parfois des palpitations cardiaques"
WTAElle n'a joué que 18 matchs cette saison et à tout de même remporté un titre, à Nottingham dans son pays, Johanna Konta (30 ans, 112e) n'en finit plus de souffrir de pépins physiques. Alors qu'elle a été quatrième joueuse mondiale, et demi-finaliste dans trois des quatre Grand-Chelem, elle n'aura participé qu'à Roland Garros dans les tournois majeurs cette saison, où elle a perdu au premier tour. La Britannique est revenue pour L'Express sur ses nombreux forfaits.
Johanna Konta après sa demi-finale à Roland Garros en 2019
"En gros, mon rythme cardiaque s'accélère sans raison"
La Britannique explique comment ça se passe, et quand ses palpitations cardiaques ont commencé :"J'ai parfois des palpitations cardiaques. En gros, mon rythme cardiaque s'accélère sans raison. Je me sens un peu étourdie. J'avais juste besoin de voir le médecin et le physio pour voir où il en était. C'était très, très élevé. La première fois que cela s'est produit, c'était à Birmingham en 2017 ; la deuxième fois, c'était à Pékin en 2018, en fait lors du match du soir ce jour-là. La troisième fois, c'était il y a trois mois, lorsque je faisais mon bloc d'entraînement sur la terre battue chez moi, à Londres. Donc je ne dirais pas qu'il y a un dénominateur commun massif. Il y a eu des situations stressantes et des situations sans stress"
"C'est malheureux que cela me soit arrivé deux fois au cours des trois derniers mois."
Alors qu'elle n'a joué que trois matchs depuis sa victoire à Nottingham en juin dernier, Johanna Konta n'est pas forcément inquiète pour la suite : "C'est malheureux que cela me soit arrivé maintenant deux fois au cours des trois derniers mois. Mais cela n'indique pas que cela va reprendre à cette fréquence. J'ai passé tous les tests cardiaques possibles et imaginables, et mon cœur va très bien. Évidemment, ce n'est pas idéal. Cela ne va probablement pas se reproduire avant ... un an. Je ne suis pas inquiète, non."
"Je me considère comme une personne heureuse, positive et pragmatique"
Malgré avoir, en plus de ses problèmes cardiaques, été touchée par le COVID, la Britannique reste positive : "C'était très difficile. Il n'y avait rien de bon et rien d'amusant à avoir COVID et à devoir manquer Wimbledon et les Jeux olympiques. Il n'y a pas moyen de contourner cela. Cependant, je me considère comme une personne heureuse, positive et pragmatique, et j'aime prendre du recul par rapport à toutes les bonnes choses que j'ai dans ma vie. J'ai donc dû utiliser ces outils. Et à la fin de la journée, j'ai regardé ma vie et tout va bien."
Publié le par Samuel MESSBERG