Le fan "fou" est interdit d'approcher Emma Raducanu pendant 5 ans
WTAEn décembre dernier, la pauvre Emma Raducanu avait vécu un épisode traumatisant, raconté par le Dailymail. Un fan, obsédé par la joueuse de 19 ans, s'était rendu à trois reprises chez elle en allant jusqu'à dérober les chaussures de son père. Ancien chauffeur-livreur, l'homme de 35 ans avait réussi à obtenir l'adresse de Raducanu. Au départ, il avait écrit un mot expliquant qu'Emma méritait de trouver l'amour, en signant avec son nom, celui de sa femme ainsi que de leur chien. Ensuite, il avait dessiné une carte montrant le parcours de chez lui à la maison des Raducanu. Enfin, encore plus effrayant, l'homme était venu dans le jardin de la joueuse pour installer des décorations de Noël sur un sapin de la maison et voyant que la porte était ouverte, il s'était faufilé pour dérober une basket du père de la joueuse, pensant que la chaussure appartenait à cette dernière... Ce mercredi, le tribunal britannique a tranché, l'homme, déjà reconnu coupable de harcèlement, sera interdit d'approcher la joueuse pendant cinq ans. Il ne doit pas contacter Emma et ses parents, ni s'approcher du domicile à moins d'1,6 km et ne pourra la voir en compétition ou à l'entraînement.
Emma Raducanu, battue au 2e tour de l'Open d'Australie
Emma Raducanu : "Depuis que tout cela s'est produit, je suis effrayée"
Avant l'Open d'Australie, courant décembre, la joueuse avait contacté la police. "Depuis que tout cela s'est produit, je suis effrayée. Je ressens beaucoup d'appréhension si je sors, surtout si je suis seule. A cause de cela, j'ai l'impression que ma liberté m'a été enlevée. Je regarde constamment par-dessus mon épaule. Je me sens nerveuse et j'ai peur que cela se reproduise. Je ne me sens pas en sécurité dans ma propre maison, là où je devrais me sentir le plus en sécurité. Je veux déménager dans une nouvelle maison avec une meilleure sécurité parce que je crains qu'il ne revienne car il sait où ma maison est", avait-elle raconté, paniquée. Qui aurait réagi différemment ?
Publié le par Alexandre HERCHEUX