Paula Badosa : "On m'a dit que ce serait dur de continuer..."

Paula Badosa s'accroche mais sa carrière tient sur un fil. L'Espagnole, blessée lors de son match perdu face à Aryna Sabalenka (6-7(4), 6-4, 3-3, ab.) au WTA 500 de Stuttgart, devrait tout de même jouer chez elle à Madrid après "avoir subi une petite déchirure à l'adducteur". Mais ce n'est pas cette blessure-là qui inquiète. Touchée sérieusement au dos depuis de longs mois, Badosa a appris une mauvaise nouvelle à Indian Wells : il faut désormais utiliser des injections de cortisone pour pouvoir se présenter sur le court, comme elle l'a expliqué à WTA Insider.

"Les médecins m'ont dit qu'il serait très compliqué de poursuivre ma carrière"

"J'ai de nouveau eu la chair de poule parce qu'à Indian Wells, les médecins m'ont dit qu'il serait très compliqué de poursuivre ma carrière. Je me suis dit qu'il me fallait une solution, quelque chose. Nous avons donc essayé ces injections de cortisone et ils m'ont dit que c'était la seule option qu'ils pouvaient me donner. Ils m'ont dit : "Peut-être que tu devras continuer à faire ça si tu veux jouer encore quelques années. J'ai encore 26 ans, alors j'ai trouvé cela très dur et j'ai dû me rendre compte qu'il était particulièrement difficile de jouer moins, de disputer moins de tournois et tout le reste. Pour moi, qui adore la compétition, c'était donc une très mauvaise nouvelle", a-t-elle déclaré. 

"Pouvoir jouer trois ou quatre ans de plus, ce serait formidable"

Elle a ensuite continué. "Aujourd'hui, je suis très heureuse d'aller bien et de me soigner tous les jours. Alors, pouvoir jouer, je ne sais pas, trois ou quatre ans de plus, ce serait formidable. Et bien sûr, ce serait formidable de jouer toute l'année et d'avoir le meilleur classement possible. Je n'aime pas mettre des chiffres, mais j'aimerais être dans le top 30, puis à nouveau dans le top 10. Ce serait incroyable, mais je pense que je peux être dans le top 10 cette année, c'est trop après tout. Peut-être que dans un an ou un an et demi, j'aimerais y figurer à nouveau."