Naomi Osaka: "J'aimerais être plus qu'une simple joueuse"

Redescendue à la 77e place mondiale, la Japonaise Naomi Osaka poursuit sa remontée vers les hauteurs du classement. Mardi, à Miami, elle a étouffé la finaliste de l'Open d'Australie : Danielle Collins (n°9), 6-2, 6-1. Impressionnante au service, la Japonaise a réalisé 13 aces et n'a lâché que 3 points derrière sa première balle. Jusque-là, Osaka a vécu un parcours sans encombre avec trois victoires avant celle-là contre Sharma, Kerber et Riske, puis avec le forfait de Muchova. La meilleure version de Naomi Osaka semble de retour.

Retrouvez ici le tableau du WTA 1000 de Miami

"J'aimerais être connue pour autre chose que le simple fait d'être une joueuse de tennis"

Inspirée par les soeurs Williams, Osaka veut suivre leur exemple et ne pas être "seulement" une joueuse de tennis. La Japonaise a notamment justifié ses posts Instagram où l'on peut la voir avec des robes particulièrement originales par exemple. "À la fin de ma vie, j'ai l'impression que j'aimerais être connue pour autre chose que le simple fait d'être une joueuse de tennis. Si je poste constamment des trucs liés au tennis, ça va juste être une fille de tennis qui poste des trucs de tennis. J'ai cette certaine esthétique sur Instagram, où j'aime poster des tenues cool et des trucs, c'est un peu bizarre. Le monde du tennis est tellement petit que tout le monde regarde ce que vous publiez et en discute, donc si je publie d'autres types de vidéos, ils verront aussi ce que je fais. Je ne sais pas, je suis un peu bizarre à ce sujet", a-t-elle raconté.

Osaka sur Bencic : "A l'époque, je pensais que je devais être un peu plus comme elle"

Le parcours de la Japonaise est idéal en Floride et ressemble à celui d'une championne. Il faudra encore gagner deux matchs, dont le prochain contre Belinda Bencic. Une joueuse qu'elle connaît très bien. "Je me souviens que tout le monde parlait d'elle lorsqu'elle était junior, c'était une très bonne joueuse. Je me souviens avoir toujours été l'une des plus jeunes joueuses dans les tournois, donc c'était génial de voir une autre jeune joueuse dans le coin. À l'époque, elle était déjà très professionnelle, je voyais qu'elle avait beaucoup de choses en cours que je ne comprenais pas bien, je pensais que je devais être un peu plus comme elle ou quelque chose comme ça. J'ai vu la façon dont elle s'échauffait, j'ai vu qu'elle avait déjà Adidas comme sponsor, je n'avais rien de tout cela. Quand j'étais plus jeune, je la regardais beaucoup, ainsi que Konjuh, Ostapenko et Kasatkina. Je trouvais ça génial que nous ayons tous le même âge".