Pegula : "Je ne suis pas là grâce aux milliards de mon père !"
WTAJessica Pegula est l'une des stars de la nouvelle saison de Break Point, l'épisode cinq revient de manière intime sur son enfance et retrace sa quête pour gagner plus de titres et passer le cap des quarts de finale en Grand Chelem. Si elle est connue sur le court comme une joueuse du top 5 confirmée, une étiquette lui colle à la peau depuis qu'elle est passée professionnelle. En effet, ses parents Terry et Kim Pegula sont les propriétaires des équipes d'NFL et NHL de la ville de Buffalo, ils ont une richesse estimée à 6,8 milliards de dollars. Ce qui fait de Jessica Pegula la joueuse de tennis la plus riche du monde, chose pour laquelle elle reçoit de nombreuses critiques et cela notamment après chaque défaite. Dans la série, elle est revenue sur cette étiquette qui lui colle à la peau et comment elle vit les nombreuses critiques notamment après sa terrible défaite à Wimbledon.
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"Je ne peux pas acheter ma place en demi-finale"
La série l'a suivi lors de Wimbledon, où elle a subi l'une des pires défaites de sa carrière, en quart de finale contre Marketa Vondrousova. Dans ce match, l'Américaine menait 3-1 avant qu'une interruption due à la pluie ne relance la Tchèque qui était alors en difficulté. Elle parvient à mener 4-1 et a même une balle de double break pour sceller la rencontre, mais l'Américaine s'écroule en perdant les cinq derniers jeux, marquant ainsi sa sixième défaite en autant de quarts disputés en Grand Chelem. Après cette rencontre, un article du Times a fait la une : "Six quarts de finale, six défaites : Jessica Pegula a besoin d'une dynamique que les milliards de sa famille ne peuvent pas acheter". L'Américaine s'est empressée de réagir sur Twitter : "Je vais te dire ce que je ne vais pas acheter, c'est cet article poubelle".
"Cette défaite était vraiment dure, j'étais si proche. J'ai gâché une avance de 4-1, ça m'a vraiment affectée. Les journalistes qui écrivent sur moi n'ont aucune p***** d'idée. Je ne peux pas acheter mon billet pour les demi-finales. Je me suis dit : 'c'est quoi ce titre putaclic ?' Après une défaite, on se sent mal, on fait pitié, mais je ne veux pas m'apitoyer sur mon sort ou être énervée. Je dois gagner mon prochain match."
"Je n'ai rien à prouver"
La joueuse, très active sur les réseaux sociaux, n'hésite pas à répondre à ses détracteurs. "Je déteste quand les gens écrivent des horreurs sur moi sur les réseaux. Je n'ai rien à leur prouver, je m'en fiche, mais parfois dans les moments difficiles, je me demande 'pourquoi je fais ça ?', ça craint. Certaines personnes ont cette image que c'est vraiment facile pour moi parce que mon père est très riche, mais cela ne s'est pas produit avant que j'aie 17 ou 18 ans. Mes parents m'ont donné une grande enfance et m'ont inculqué beaucoup d'éthique de travail. Cela m'a certainement amenée à ce point." Elle a aussi évoqué sa mère, victime d'un arrêt cardiaque en juin 2022. En attendant, Pegula s'est qualifiée ce jeudi en demi-finales du tournoi d'Adélaide.
Publié le par Camille VALERO