Naomi Osaka : "J'avais envie d'éviter Patrick Mouratoglou..."

Naomi Osaka était la vedette ce mercredi au WTA 1000 de Pékin. Battue au deuxième tour de l'US Open par la future demi-finaliste Karolina Muchova, elle n'avait pas rejoué depuis. La Japonaise a mis un terme à sa collaboration de longue date avec Wim Fissette et a "recruté" Patrick Mouratoglou. Le tournoi de Pékin est son premier avec le coach français et l'histoire a bien commencé avec un succès contre l'Italienne Lucia Bronzetti, 6-3, 6-2. Forcément, les regards étaient tournés vers la box d'Osaka. En conférence de presse, elle en a dit un peu plus sur cette nouvelle collaboration avec le Français, ancien coach emblématique de Serena Williams.

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"Patrick semblait être la personne qui possédait les informations dont j’avais besoin pour apprendre"

“Je l’appelle mon entraîneur. Je ne savais pas qu’il y avait beaucoup d’intérêt pour ma loge de joueurs, mais… oui, il est mon entraîneur en ce moment", a-t-elle confirmé. "J’essaie de ne pas m’engager dans des relations à court terme. J’essaie de penser que c’est un engagement à long terme. J’aime sa façon d’entraîner. Je pense que ça va être très intéressant. Je suis à un stade de ma vie où je ne veux pas avoir de regrets. Je préfère me lancer dans quelque chose et, non pas “échouer”, mais avoir l’impression que je dois apprendre, surtout à ce stade de ma carrière. Patrick semblait être la personne qui possédait, je suppose, les informations dont j’avais besoin pour apprendre”,

"Je ne savais pas s’il était un bon entraîneur ou s’il était l’entraîneur de Serena"

Elle a ensuite expliqué avoir douté avant de choisir l'entraîneur français. “Le fait qu’il ait été l’entraîneur de Serena m’a donné envie de l’éviter, simplement parce que sa personnalité est si importante. Ce n’est pas malpoli parce que j’ai découvert que ce n’était pas vrai, mais je ne savais pas s’il était un bon entraîneur ou s’il était l’entraîneur de Serena. Est-ce que cela a un sens ? Je me suis dit que j’allais faire ce que je voulais. Puis je l’ai rencontré, je lui ai parlé, j’ai travaillé avec lui sur le terrain. C’est un très bon entraîneur. Je suis très heureuse qu’il ait accepté ce projet. Je suis encore un peu nerveuse en sa présence. Je regarde vers le sol quand il me regarde. Je pense que j’ai besoin de passer beaucoup plus de temps avec lui. Je me sens un peu plus à l’aise jour après jour.”