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Bianca Andreescu : "Je suis plus affamée et motivée !"

WTA - Rome
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Tête de série n°10, Emma Raducanu découvrait le talent de Bianca Andreescu mardi soir à Rome. Toutes les deux nées au Canada et d'origine Roumaine, elles ont remporté leur premier Grand Chelem à l'US Open très jeune. Mais, pour sa première à Rome, la Britannique, touchée au dos, a dû déposer les armes après seulement une heure de jeu, à 6-2, 2-1 en faveur de la Canadienne. Andreescu, bien rentrée dans son tournoi, en profite pour rallier le deuxième tour où elle affrontera l'Espagnole Nuria Parrizas Dias. Libérée de ses pépins physiques, Bianca semble désormais prête à faire des ravages.

Andreescu a profité de l'abandon de Raducanu

 

Retrouvez le tableau du tournoi de Rome ici

 

"L'année dernière, j'ai pleuré dans mon oreiller pendant deux jours d'affilée, mais maintenant..."

"Je suis très contente de tout, je sens que je suis engagée, je suis très concentrée sur ce que je veux faire et comment je veux faire chaque chose. Mon match contre Pegula a connu beaucoup de hauts et de bas, il m'a permis d'appréhender la réalité et l'univers. Je suis très satisfait de la façon dont je me suis regroupée après cela. L'année dernière, j'ai pleuré dans mon oreiller pendant deux jours d'affilée, mais maintenant je me sens plus affamée et motivée pour continuer et être meilleur. C'est la vie, c'est quelque chose qu'on ne peut pas changer, il y aura des bas quoi qu'il arrive, mais je le gère bien. Je veux gagner tous les tournois auxquels je participe, mais je reste concentrée sur le processus pour y parvenir", a-t-elle d'abord expliqué.

 

 

"Je suis privilégiée d'avoir pu m'arrêter et faire cette pause"

La Canadienne est revenue sur sa pause après Indian Wells 2021. "Il y a eu deux mois de préparation, j'ai eu besoin de ces deux mois et demi pour prendre une décision, c'était très difficile", a-t-elle avoué. "J'ai senti que je n'aimais pas autant le jeu qu'avant, je ne ressentais pas la même passion, mais il y a toujours quelque chose dans mon esprit qui me pousse à me dépasser parce que c'est ce que je veux faire. L'année dernière, j'ai eu beaucoup de hauts et de bas, je ne comprenais pas pourquoi j'étais en colère contre moi-même, c'était une bataille constante. Je suis privilégiée d'avoir pu m'arrêter et faire cette pause. Je remercie également mon équipe de m'avoir soutenue, cela signifie beaucoup pour moi".

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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