Iga Swiatek : "Je n'ai pas envie de voir Nadal souffrir"
WTA - RomeIga Swiatek est en grande forme depuis le début de la terre battue et elle va essayer de s'offrir un nouveau titre de prestige avant de se tourner vers le deuxième Grand Chelem de la saison. Titrée à Stuttgart puis finaliste à Madrid, seulement battue par sa dauphine Aryna Sabalenka, la Polonaise vise un superbe triplé au WTA 1000 de Rome, après ses sacres en 2021 et 2022. Le démarrage a été tonitruant ce vendredi avec une démonstration 6-0, 6-0 contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova. Au total, cette dernière n'a eu que deux balles de jeu dans la rencontre... Terrible. Le message est envoyé à Lesia Tsurenko ou Bernarda Pera, prochain obstacle de la reine.
Iga Swiatek : "J'aimerais revoir jouer Rafael Nadal mais..."
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"J'aimerais le revoir jouer, mais s'il va souffrir, je sais que ça ne sera pas amusant"
En conférence de presse, Swiatek a été interrogée sur le cas Rafal Nadal. Diminué, le Majorquin est toujours incertain pour Roland-Garros. "J'aimerais qu'il puisse jouer, bien sûr. Je respecte beaucoup le guerrier qu'il est, il essaie toujours de se dépasser, d'être meilleur et de concourir au plus haut niveau. Je ne sais pas non plus à quel point il souffre, je ne veux pas le voir souffrir, je suis un peu partiale parce que j'aimerais le revoir jouer, mais s'il va souffrir, je sais que ça ne sera pas amusant. J'espère juste qu'il est en bonne santé et heureux, c'est l'objectif principal, quoi qu'il arrive avec le tennis."
Battue au premier tour par Arantxa Rus lors de sa première apparition en 2020, la Polonaise n'a plus perdu à Rome depuis. "Je m'en souviens comme d'un match traumatisant, elle jouait avec des balles hautes et cela a fonctionné pour elle sur une surface si lente, je ne savais pas comment gérer ça et j'ai fait beaucoup d'erreurs. Je me souviens d'avoir eu des discussions sérieuses avec mon équipe pour redémarrer et changer certaines choses. Cette période n'a pas été facile du tout, j'avais de grandes attentes sur terre battue, je savais que je pouvais faire mieux. Même en arrivant à Roland-Garros, je me souviens d'avoir parlé à mon psychologue pour savoir si c'était logique de continuer, je me sentais vraiment mal, j'étais toujours tendue et stressée, même à l'entraînement. Mais ensuite j'ai pu repartir de zéro et lâcher prise, j'ai pu gagner beaucoup de matchs à Roland-Garros, même si je ne savais pas comment je faisais. D'une manière ou d'une autre, j'ai réussi à atteindre la finale du tournoi, mais c'était comme un coup de chance. L'année dernière, j'ai vraiment senti que j'étais à ma place."
Publié le par Paul MOUGIN