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Leylah Fernandez : "J'ai de très grands rêves à réaliser"

WTA - Rome
Mis à jour le par Antoine GUILLOU

Star du tennis canadien depuis sa finale inattendue à l'US Open 2021, Leylah Fernandez est aujourd'hui 34e au classement WTA et connaît un début de saison en dents de scie. Hormis un quart de finale à Doha en ayant battu Linda Samsonova, Paula Badosa et Quiwen Zheng, l'année 2024 est difficile pour la Canadienne. Malgré tout, elle se dit "heureuse" et relativise sur son début de carrière. A seulement 21 ans, Fernandez a déjà accompli beaucoup et a encore des objectifs en tête. Elle s'est confiée à Punto de Break pour les évoquer, ainsi que pour réfléchir sur ce que représente la vie d'une joueuse de tennis professionnelle.

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"Ma plus grande attente est d'être moi-même"

En 2021, à 19 ans, Leylah Fernandez n'était attendue par personne mais a tout de même disputé une finale de Grand Chelem à New York. Une performance historique qui a changé son statut du jour au lendemain. Depuis trois ans, la Canadienne s'est maintenue dans le top 50 (13e au mieux en 2022, 35e aujourd'hui) et semble avoir une expérience rare pour une joueuse aussi jeune. "J'ai des objectifs très élevés, j'ai de très grands rêves à réaliser, mais parfois nous devons passer par des moments difficiles. Je dois repousser mes limites pour atteindre le niveau suivant, pour gérer mes nerfs sur le terrain. J'aime ressentir des émotions, qu'elles soient positives ou négatives. Ne pas les ressentir signifierait que je n'aime pas ce sport."

 

"La raquette de tennis est l'extension de mon bras"

Amoureuse du jeu avant tout, la quart de finaliste de Roland-Garros 2022 positive toujours, consciente que sa carrière n'en est qu'à ses débuts. "Nous essayons d'offrir un grand tennis au public, montrer que nous voulons être là, pour nous c'est un rêve d'être là. Nous voulons montrer au public que nous aimons ce sport, que nous ne sommes pas seulement là pour l'argent ou le trophée. (...) J'ai traversé beaucoup d'épreuves, mais la seule raison pour laquelle je me lève chaque matin et vais sur le court pour m'entraîner, c'est parce que c'est l'endroit où j'ai vraiment l'impression de pouvoir respirer, où je deviens la personne que j'ai envie d'être. La raquette est comme une extension de mon bras, j'ai besoin de cette raquette pour survivre au quotidien." Eliminée au troisième tour par Ons Jabeur à Madrid, elle est déjà à Rome où elle tentera de performer, elle qui a remporté un titre par saison depuis 2021, et qui attend son heure de gloire en 2024.

Publié le par Antoine GUILLOU

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