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Sara Errani : "Jasmine Paolini et Jannik Sinner, ce sont des exemples"

WTA
Mis à jour le par Antoine GUILLOU

"Ma tête pense que 2024 sera peut-être ma dernière saison, mais si cela se passait bien, pourquoi arrêter ?" avait déclaré Sara Errani lors du WTA 1000 de Madrid en avril dernier. Moins de cinq mois plus tard, l'Italienne a remporté une médaille d'or olympique et un Grand Chelem en double, et n'est plus ressortie du Top 100 en simple. Malgré ses 37 ans, elle profite d'une saison de plus, et s'est confiée pour le Corriere dello Sport. Elle sera bien présente à Melbourne en janvier 2025 pour l'Open d'Australie. Et se réjouit de la réussite du tennis italien, incarnée par Jannik Sinner et Jasmine Paolini.

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"Jasmine Paolini ne me laissera pas prendre ma retraite"

Pour ses cinquièmes Jeux olympiques, Sara Errani avait de grandes ambitions : obtenir une première médaille olympique. Chose faite, avec l'or au côté de Jasmine Paolini, révélation de l'année sur le circuit WTA. "Dans ces moments-là, on ressent des émotions très intenses. Je la voulais tellement, tout comme Pablo (Lozano, son entraîneur depuis 2005, ndlr). C'était un moment merveilleux déjà après la victoire en demi-finale, quand la médaille était assurée."

Alors qu'une fin de carrière à Paris était envisagée en début de saison, Errani retrouve une seconde jeunesse et ne veut pas la laisser passer. "J'avais pensé que 2024 pourrait être ma dernière année, qu'après les Jeux olympiques j'arrêterais. Mais je m'amuse tellement et Jas (Jasmine Paolini) ne me laissera pas prendre ma retraite. Pour l'instant, je prévois une autre année, au cours de laquelle je devrai découvrir comment gérer le simple et le double. À New York, j'ai joué trois tournois, dont un mixte, et j'étais un peu à la limite physiquement."

 

"Maintenant que j'ai réalisé tous mes rêves, je peux le dire : je suis fière de moi"

La joueuse originaire de Bologne a eu raison de ne pas arrêter. Début septembre, elle a remporté l'US Open avec Andrea Vavassori en double mixte. Un exploit immense. "Pendant un temps, je ne dormais pas la nuit, j'avais des angoisses folles. J'ai supporté cette longue période grâce à mon obstination. Maintenant que j'ai réalisé tous mes rêves, je peux le dire : je suis fière de moi." En 2019, elle avait été blanchie suite à une affaire de dopage.

Aujourd'hui, Errani revit dans un tennis italien qui n'a jamais été aussi rayonnant. "Nous espérons que cela durera le plus longtemps possible. Jannik et Jasmine sont de grands champions, mais ils sont surtout des exemples pour les plus jeunes. Ils se distinguent par leur humilité, leur volonté de travailler et de s'améliorer. Ils sont aussi phénoménaux pour gérer les pressions extérieures."

Publié le par Antoine GUILLOU

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