Caroline Garcia : "On ne révolutionne pas mon jeu"

Caroline Garcia, désormais entraînée par Gabi Urpi, visait un titre aux Internationaux de Strasbourg avant de partir vers la Porte d'Auteuil. Mais l'histoire s'est arrêtée plus tôt que prévu. La Lyonnaise a craqué en trois manches au second tour face à la Tchèque Barbora Krejcikova (3-6, 6-2, 6-1) en 1h53. Un score peu flatteur pour "Caro" qui espérait sans douter faire bien mieux devant un public en grande forme mais il y a tout de même du positif à retirer notamment de son premier tour et du premier set de cette rencontre avant de se rendre à Roland-Garros où elle affrontera Laura Siegemund au 1er tour.

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"Le score n'a pas reflété le niveau"

"Je pense que c'était un match positif et intéressant aujourd'hui contre une joueuse qui fait un très bon début de saison. A Rome elle perd contre Swiatek qui est la gagnante. Rien à dire de ce côté. Mon premier set est vraiment intéressant, solide. Dans le deuxième et troisième set faut que je continue à améliorer mon service. Avec mes problèmes de genou j'ai pas servi pendant un moment. Je manque un peu de rythme, d'endurance par moment pour avoir une bonne perf' de ce côté là. Cela me coute quelques points gratuits. Après dans le 2eme set je fais quelques erreurs de concentration et ça change un peu le rythme. Au contraire d'elle qui est en pleine confiance, qui a été plus opportuniste. Pour quelqu'un qui n'a pas vu le match, le score peut sembler un peu sec. Mais je trouve que ça n'a pas reflété le niveau. Pour moi, il y a du positif sur lequel je peux m'appuyer."

"On ne révolutionne pas mon jeu"

En collaboration avec un nouvel entraîneur, Caroline Garcia a été interrogée sur les changements amenés par celui-ci. "J'ai toujours été une joueuse aggressive. Après, on fait toujours des évolutions. Il faut avoir confiance en un plan B. J'en ai toujours eu un mais j'avais pas assez confiance pour l'utiliser. Et savoir adapter en fonction du match, des scénarios. Mais on révolutionne pas mon jeu. Ca se passe bien. Gabi je le connais depuis très longtemps maintenant donc je savais à quoi m'attendre. C'était vraiment intéressant d'être ensemble à Rome et Parme. C'est un discours différent. On parle beaucoup de la tactique sur le court, de la gestion du match... Il a énormément d'expérience sur comment aborder le match. Vu que c'est quelqu'un avec qui je me sens bien, je me sens en confiance. Il y a eu des tournois positifs. On a pu bien travailler. Le physique tient bien. Je me sens de plus en plus rapide sur le court. Mon père n'est pas avec moi sur les tournois. On a fait un break professionnellement. C'est mon père, il me souhaite tout le meilleur. On se parle, on prend des nouvelles, mais c'est une relation personnelle."