Swiatek: "Je vois Serena, je suis comme une enfant en maternelle"
WTANouvelle patronne du circuit WTA, Iga Swiatek avait déjà pu s'exprimer au WTA 1000 de Toronto sur l'annonce de la retraite de l'ancienne n°1 mondiale, la légende Serena Williams. Alors que celle-ci a commencé sa tournée d'adieu au Canada, elle disputera son dernier tournoi en carrière à l'US Open mais fait d'abord un petit tour à Cincinnati. Forcément, l'Américaine, avec ses 23 trophées du Grand Chelem en simple, a reçu de nombreux hommages. Egalement présente dans l'Ohio, Swiatek s'est à nouveau confiée sur Serena.
Cincinnati - Iga Swiatek sur Serena Williams
Retrouvez ici le tableau du WTA 1000 de Toronto
"Quand je la regarde, j'oublie soudain que je suis ici en tant que n°1 mondiale"
"J'ai du mal à établir un contact visuel avec Serena Williams. Je suis allée lui dire bonjour deux fois, mais c'est difficile parce qu'il y a toujours beaucoup de gens autour d'elle et que je suis plutôt timide. Quand je la regarde, j'oublie soudain que je suis ici en tant que numéro une mondiale. Je vois Serena. C'est 'Wow, Serena !' et j'ai l'impression d'être une enfant en maternelle la regardant. Alors c'est dur. Je ne lui au pas parlé mais j'essaie juste de lui dire bonjour." Si ce n'est pas à Cincinnati, la dernière chance de l'affronter sera à l'US Open. "J'aimerais bien, ne serait-ce que pour voir comment c'est de l'affronter de l'autre côté du filet."
"Etre mère et faire quatre finales de Grand Chelem, c'est incroyable"
A Toronto, Swiatek avait déjà complimenté la future retraitée. "C'est vraiment triste de ne pas avoir pu jouer contre elle. Peut-être que j'en aurai l'occasion. La façon dont elle a géré le tennis, le business, et aussi le fait d'être une mère. Pouvoir faire du business et du tennis en même temps, mais aussi être mère et faire quatre finales de Grand Chelem, c'est incroyable. Oui, c'est une légende et tout ce qu'elle a fait en dehors et sur le court, c'est une superstar. C'est époustouflant. Je suis donc convaincue qu'elle va connaitre une excellente deuxième partie de carrière."
Publié le par Paul MOUGIN