Svitolina : "Je veux donner tout ce qu'il me reste..."

Elina Svitolina est dans de très bonnes dispositions. Parviendra-t-elle à remporter un titre du Grand Chelem ? Rien ne le garantit mais l'Ukrainienne semble en mission depuis son retour de maternité. Demi-finaliste de Wimbledon, l'épouse de Gaël Monfils s'est prouvée qu'elle était proche de remporter un titre du Grand Chelem. Son objectif de deuxième partie de carrière est très clair. Présente à Washington cette semaine, Svitolina est revenue sur son état d'esprit, après sa victoire au premier tour contre Victoria Azarenka. 

Le tableau du WTA 500 de Washington à retrouver ici

"J'ai le sentiment qu'il me reste moins d'années professionnelles devant moi et je veux donner absolument tout ce qu'il me reste"

"J'essaie de tirer le meilleur parti de toutes mes victoires, car j'ai remporté de grandes victoires contre de grandes championnes du Grand Chelem. J'essaie de comprendre ce que j'ai fait de bien dans ces matches. Je me suis entraînée après Wimbledon avec beaucoup d'entrain. Bien sûr, j'étais déçue de ne pas atteindre la finale, mais j'avais toujours cette motivation pour m'entraîner et aller plus loin, contrairement à d'autres demi-finales avant ma grossesse, où après avoir perdu, j'étais très triste pendant plusieurs semaines et je ne voulais pas m'entraîner, j'étais presque brisée mentalement. Cette fois-ci, cependant, j'avais encore faim de revenir sur le court. Pratiquement le lendemain de ma défaite, je suis rentrée chez moi et je me suis entraînée avec Gaël. C'est une histoire différente de celle d'avant. J'ai le sentiment qu'il me reste moins d'années professionnelles devant moi et je veux donner absolument tout ce qu'il me reste pendant ces années. Je suis motivée pour aller plus loin et pour tout donner", a-t-elle déclaré.

"Vous revenez à la maison et vous voyez ce petit bébé et vous vous dites : "Ok, je ne peux pas être triste""

L'Ukrainienne a également évoqué la gestion du rôle de joueuse et de celle de maman. Un équilibre à trouver. "Vous revenez à la maison et vous voyez ce petit bébé et vous vous dites : " Ok, je ne peux pas être triste, je dois faire un million de choses ". En ce moment, Skai ne court pas, elle rampe partout. Il faut faire attention, il faut lui courir après. Vous savez, vous n'avez presque pas le temps de penser à vous. Je pense que c'est bien dans un sens, mais aussi, vous savez, je comprends que, vous savez, je dois m'asseoir après la défaite, je dois analyser, je dois parler avec mon entraîneur, avoir cette conversation inconfortable sur ce que je dois améliorer, ce que je dois faire, puis clore ce chapitre et aller de l'avant. Ensuite, j'apprécie le temps passé à la maison, puis je retourne au tournoi, je m'entraîne et je m'améliore la prochaine fois. C'est sûr que ça m'aide, mais en même temps, je ne veux pas que ça me distraie l'esprit et que je le balaie sous le tapis."