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Mirra Andreeva face à sa soeur : "On va partager le prize money"

WTA - Wuhan
Mis à jour le par Antoine GUILLOU

À 17 et 20 ans, les soeurs Andreeva sont déjà confortablement installées dans le top 100 mondial. Les deux prodiges russes ne se sont pour autant jamais affrontées sur le circuit professionnel. Il y a une première à tout, et elle se fera au deuxième tour du WTA 1000 de Wuhan ce mercredi. Mirra, la cadette (17 ans), est favorite en raison de sa 19e place au classement WTA. C'est d'ailleurs la moins introvertie des deux, et elle a donné son ressenti face à ce derby particulier qui s'annonce face à Erika (20 ans, 70e). Match prévu dans l'après-midi.

Mirra Andreeva avait atteint les demies à Roland-Garros

 

Retrouvez le tableau complet du WTA 1000 de Wuhan en cliquant ici

 

"Ce sera un peu un cauchemar de jouer contre elle"

"La dernière fois que nous nous sommes affrontées, c'était lors d'un match d'entraînement il y a trois ou cinq ans, quelque chose comme ça. Je n'ai pas gagné" a déclaré Mirra Andreeva. "Ce sera un peu un cauchemar de jouer contre elle parce que ce serait aussi un match assez bizarre, je pense, parce qu'elle saurait ce que je ferais sur le terrain, et je sais ce qu'elle fait sur le terrain. Je pense que ce sera amusant, bien sûr, pour les spectateurs, mais je pense que ce sera très stressant pour nous deux."

Un compromis a déjà été décidé, peu importe le résultat de la rencontre. "Nous avons décidé de partager le prize money pour le deuxième tour. Celle qui gagnera passera au troisième tour. Mais nous allons partager le prize money. Je suis curieuse de voir qui va gagner demain. Ce sera un match éprouvant pour les nerfs, c'est sûr, surtout pour mes parents."

 

"Quand nous jouons l'une face à l'autre, nous nous stressons mutuellement"

"Nous avons décidé il y a un certain temps que nous ne voulions pas jouer de sets ou de matches l'une contre l'autre à l'entraînement, car ce n'est pas que nous soyons nerveuses, c'est que nous nous stressons l'une l'autre" a ajouté la demi-finaliste du dernier Roland-Garros. "Par exemple, si elle fait beaucoup d'erreurs ou si je vois qu'elle est triste ou inquiète, je commence à m'inquiéter pour elle et je ne peux pas jouer normalement. Quand elle voit que quelque chose ne va pas chez moi, elle ne peut pas jouer normalement, elle ne peut pas s'entraîner. Nous avons dit que nous pouvions nous entraîner normalement, frapper la balle, bouger, faire quelques cross-courts, mais pas jouer parce que ce ne serait pas bon pour nous deux. Peut-être que cela changera à l'avenir."

Publié le par Antoine GUILLOU

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