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Arthur Fils : "Zverev... ça ne change rien à notre relation"

ATP - Hambourg
Mis à jour le par Paul MOUGIN

Arthur Fils ne s'est pas fait que des copains en Allemagne mais il repart avec le plus beau trophée de sa carrière. Parti en vacances après Wimbledon, le Parisien a été appelé par ses coachs afin de disputer l'ATP 500 de Hambourg. Résultat : il a remporté ce dimanche son 2e titre, le premier en ATP 500 suite à l'ATP 250 de Lyon en 2023, après avoir livré une semaine de très haut niveau. Déjà tombeur de Holger Rune et Sebastian BaezFils a conclu en beauté ce dimanche en prenant sa revanche sur Alexander Zverev, un mois après sa défaite en quart de finale à Halle contre l'Allemand. Une finale sous haute tension, tant entre les deux joueurs qu'avec le public, terminée par une victoire du Tricolore au tie-break décisif, 6-3, 3-6, 7-6(1). Ce lundi, le Français est 20e au classement ATP. Un autre motif de satisfaction, à quelques jours du début des Jeux olympiques.

Arthur Fils, vainqueur de l'ATP 500 d'Hambourg dimanche

 

Retrouvez ici le tableau complet de l'ATP 500 de Hambourg

 

"Je gagne. Et c'est tout"

Hué après un service à la cuillère en fin de troisième set, le Français a répondu de la meilleure des manières, sur le terrain. "J'ai tout fait pour gagner ce match. J'ai eu des crampes à 5-5 dans le troisième set. J'essaie de servir à la cuillère parce que je ne peux pas servir. Le public l'a mal pris. Je m'en fiche. Je gagne. Et c'est tout," a-t-il déclaré sur le court. Ça a le mérite d'être clair. "Sascha est un grand champion. Il joue un tennis incroyable. Il s'est qualifié pour la finale de Roland-Garros. Je savais dès le départ que ce ne serait pas facile. Dans le premier set, j'ai pris les choses en main. J'ai eu un peu de chance, mais je jouais très bien. Au deuxième set, il a mieux joué que moi et a élevé son niveau. Quand ils ont fermé le toit (en raison de la pluie), j'ai su que ce serait un combat de chiens. J'ai dû me battre jusqu'à la dernière balle. Je m'entraîne depuis longtemps pour ce genre de moments."

Publié le par Paul MOUGIN

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