Ugo Humbert : "Tessah et l'amour... ça m'apporte beaucoup !"

Ugo Humbert, numéro 1 français que nous avions rencontré trois jours plus tôt au tirage au sort de l'Open Parc, était en conférence de presse ce lundi à Lyon. Le Messin, contraint de déclarer forfait à Rome pour une blessure au genou gauche, est remis et préparera bien Roland-Garros dans la capitale des Gaules. Le tricolore de 25 ans, qui sera forcément attendu à Paris, est, entre autres, revenu sur ce que lui apporte au quotidien sa compagne Tessah Andrianjafitrimo, elle aussi joueuse de tennis professionnelle (533e WTA). Humbert entrera en lice ce mercredi, contre l'Allemand Dominik Koepfer (67e ATP).

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Comment va votre genou ?

Tout va bien. J'ai repris mercredi dernier, je n'ai pas eu mal au genou donc je suis super content. Hier j'ai joué trois heures sans douleur, donc je suis très content.

Vous serez tête de série n°1 à Lyon. Comment vivez-vous ce statut ?

C'est génial. Je crois que c'est la première fois que ça m'arrive dans un Grand Prix. Après, ça ne veut pas dire grand chose parce que tout le monde joue bien (sourire). Mais ça permet d'être au deuxième tour, c'est super.

Pourquoi avoir choisi Lyon plutôt qu'une semaine de préparation à l'entraînement pour Roland-Garros ?

L'année dernière, je ne me suis pas servi de la semaine pour me préparer et reprendre de l'énergie. Avec les médias, tout ça, j'ai eu un peu de mal. Donc je me suis dit qu'aller à Lyon serait une bonne prépa' en faisant des matchs.

"Tessah... elle trouve souvent les mots justes"

Vous parcourez, depuis plusieurs mois, les tournois avec votre compagne Tessah Andrianjafitrimo, elle aussi joueuse de tennis. Qu'est-ce qu'elle vous apporte ?

(Sourire) L'amour... ça m'apporte beaucoup. J'ai la chance d'avoir Tessah à mes côtés. Elle était blessée en début d'année donc elle m'a suivi quasiment toutes les semaines. Elle m'a apporté beaucoup de confiance pendant que j'étais stressé, elle trouve souvent les mots justes. Mais il ne faut pas croire, elle était aussi dure avec moi quand il le fallait, et c'est ce qui m'a permis aussi de bien jouer. J'adore passer des moments avec elle, je me sens bien avec elle et je suis très heureux comme cela. Ce qui est bien c'est qu'on parle la même langue, elle fait du tennis aussi... On s'aide tous les deux. Elle essaie toujours de trouver les mots justes pour me faire bien jouer.