Jannik Sinner et ses tests positifs... l'affaire presque classée

Après son sacre à l'US Open dimanche, le numéro 1 mondial est proche de se débarrasser de son affaire de dopage mais tout n'est pas terminé. Les médias italiens annonçaient ce mardi que l'agence mondiale antidopage (AMA) avait décidé de ne pas faire appel de la décision du tribunal arbitral du sport d'acquitter Jannik Sinner malgré des contrôles positifs. Le joueur italien avait été testé positif au Clostebol, un stéroïde anabolisant, durant le Masters 1000 d'Indian Wells en mars. L'agence avait, apparement, jusqu'à 23h19 lundi soir pour continuer les poursuites. Sauf que d'après nos confrères de L'Equipe, l'AMA a un délai de "21 jours après la réception du dossier complet" pour faire appel. Un détail qui compte. L'AMA a donc encore du temps pour faire appel et examine toujours le dossier. Un problème pour Sinner ?

Affaire classée pour Jannik Sinner ? 

Visiblement, non. D'après nos confrères, les chances de voir l'AMA faire appel sont faibles. Jannik Sinner avait tout de suite expliqué ses tests positifs, prouvant rapidement sa bonne foi aux yeux des autorités, en démontrant que la substance s'était retrouvée dans son corps par l'intermédiaire d'un spray de massage utilisé par un membre de son staff. La thèse de l'accident a depuis été soutenue par Rafael Nadal, entre autres. L'affaire, révélée en août, avait mis en émoi le monde du tennis. Le vainqueur de l'US Open devrait, sauf surprise, être libérée de cette affaire dans les prochaines heures. Assez pour faire taire toutes les critiques ?

"Il n'y a pas de raccourci ou de traitement différent. Je suis propre et juste"

En conférence de presse avant l'US Open, Jannik Sinner s'était expliqué. "Je sais que je n'ai rien fait de mal. J'ai déjà joué avec ça dans mon esprit et ça s'est bien passé. C'est un soulagement d'avoir été blanchi et je vais essayer de profiter au maximum de ce tournoi. Les personnes dont le test est positif suivent le même processus. Il n'y a pas de raccourci ou de traitement différent. Je comprends la frustration des autres joueurs, mais peut-être ont-ils été suspendus parce qu'ils ne savaient pas d'où venait cette substance, alors que nous le savions. Je suis propre et juste." L'ITIA en est visiblement convaincu, comme l'agence internationale antidopage.