Tara Moore remontée après l'affaire Sinner : "Cela n'a aucun sens"

Le cas Jannik Sinner fait jaser. L'Agence Internationale d'Intégrité du Tennis (ITIA) a annoncé ce mardi que l'Italien avait commis "deux violations des règles antidopage dans le cadre du Programme antidopage du tennis (TADP)." Testé positif en mars lors du Masters 1000 d'Indian Wells, le joueur avait des traces de stéroïde anabolisant Clostebol, interdit d'utilisation, dans son urine. Cependant, le joueur a immédiatement fait appel, et s'en est sorti sans suspension, puisque cela provient d'un spray utilisé par son kiné. Ce dernier a alors massé, sans gants, le joueur, qui s'est retrouvé infecté. "L'absence de faute ou de négligence" a été décidée. Pas suffisant pour beaucoup de joueurs. Parmi eux, la Britannique Tara Moore, qui a eu affaire à l'ITIA.

Suspendue 19 mois, Tara Moore se paie Sinner et l'ITIA

En mai 2022, l'Agence internationale d'intégrité du tennis (ITIA) attestait que Tara Moore avait été testée positive aux substances interdites nandrolone et boldénone à la suite d'un test effectué lorsqu'elle participait au WTA 250 à Bogota, en Colombie. Mais 19 mois plus tard, en décembre 2023, un tribunal indépendant avait jugé que Moore n'était "pas en faute ou négligente", puisque la contamination aurait été déclenchée par la consommation de viande contaminée. Une suspension qui avait plongé la Britannique dans la galère. Alors forcément, le cas Sinner n'est pas passé. "Je suppose que seules les images des meilleurs joueurs comptent. Je suppose que seule l'opinion du tribunal i ndépendant sur les meilleurs joueurs est considérée comme solide et juste. Pourtant, ils les remettent en question dans mon cas. Cela n'a aucun sens", a-t-elle pesté.