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Thierry Ascione, un nouveau tournoi à Lyon ? "On y travaille... "

Interview
Mis à jour le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

Thierry Ascione, à la fois directeur de l'Open Parc et co-fondateur, avec Jo-Wilfried Tsonga, du All In Group, s'est penché au micro de Tennis Actu pour évoquer plusieurs sujets. Il est bien sûr revenu sur la dernière édition du tournoi, son souhait de "ramener" du tennis de haut niveau à Lyon dès 2025 - en plus du challenger de l'Open Sopra Steria -, avec un tournoi de cette même catégorie, et éventuellement un ATP 250 en 2026. L'ancien joueur professionnel a également partagé son point de vue sur le tricolore en forme depuis le début de la saison, Ugo Humbert (15e ATP), tête d'affiche de cette ultime édition du tournoi de Lyon (18-25 mai) avant l'annonce des wild-cards.

Thierry Ascione, à Décines, au micro de Tennis Actu

 

L'Open Parc 2024 débutera dans quelques jours... L'an dernier, Arthur Fils, invité, avait décroché le titre. Cette année, la stratégie de prioriser les Français pour les wild-cards sera la même ?

Oui, on l'a toujours fait. Après il y a une dimension mérite et avenir. S'il y a une star internationale qui arrive demain, les spectateurs voudront la voir. Mais la priorité a toujours été les Français. Ça nous a aidé dans notre carrière, donc c'est une manière de rendre la pareille. Notre surprise cette année ce sera, comme d'habitude, les wild-cards de dernière minute... On le promet et on le fait. Notre ADN de base est le tennis.

 

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Vous avez une relation particulière avec Ugo Humbert, qui performe depuis plusieurs mois (15e cette semaine). Il est - avant l'annonce des wild-cards - la principale tête d'affiche du tournoi. Avez-vous échangé avec lui récemment sur ses performances du moment ?

Oui, je suis son agent donc j'ai toujours été très proche de lui. Je l'ai entraîné, je l'ai aidé. Je suis là quand il ne va pas bien, j'essaie d'être là quand il va bien. La clé est de s'adapter, mon but en tant qu'agent n'est pas de faire le beau dans les tribunes. Quand j'étais à Monte-Carlo pour le voir, parce que c'était une demande du staff d'être tous ensemble, on a passé de super moments. Ugo est quelqu'un que j'aime beaucoup, j'ai beaucoup d'affection pour lui. Je suis allé chercher son entraîneur (Jérémy Chardy), son kiné, son préparateur physique (Xavier Moreau)... Mais c'est lui qui fait les performances. On est là en fonction des demandes du staff. On s'adapte à eux.

 

Y'a-t-il eu un déclic chez lui depuis son titre à Metz ?

Non, ce qui change c'est qu'il grandit, il a un super staff, il est en confiance, il a des gens "humains" autour de lui et des gens qui l'aiment. Cette progression-là, il l'aurait déjà eu il y a deux ans sans ses deux Covid longs. Maintenant il a cette expérience supplémentaire pour dire "je suis passé dans le trou", l'année dernière il était 200e mondial. Aujourd'hui, il a fait les bons choix, choisi les bonnes personnes... Je le disais déjà il y a trois ans de ça mais Ugo n'a aucune limite. A partir du moment où il continue à travailler, je ne vois aucun limite pour lui.

 

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Des discussions en cours pour un challenger à Lyon en 2025, et un tournoi ATP en 2026

Vous avez évoquez un nouveau tournoi Challenger à Lyon dès 2025... Les discussions sont en cours ?

On y travaille avec l'ATP. Pour les dates, ce sera évidemment très éloigné de l'Open Sopra Steria de Lionel (Roux, du 10-16 juin cette année). Ce site-là (le All In Country Club de Décines) mérite un beau tournoi donc on va le faire... On va le faire, mais c'est l'ATP qui décide.

 

Vous avez aussi parlé d'un tournoi ATP 250 à Lyon dès 2026...

On y travaille au quotidien. Il y a beaucoup d'interêt, beaucoup d'acteurs, beaucoup de gens... Donc il faut faire les choses mais il faut rester discrets parce qu'aujourd'hui, il faut respecter les gens, les partenaires... Il faut respecter donc je ne vais pas faire des annonces parce que quand on parle, on fait. Mais oui, on va faire ce qu'il faut pour ramener du tennis de haut niveau dans notre ville, bien sûr.

Publié le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

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