Fiona Ferro dans le tableau, wild-card à Diane Parry
Open d'AustralieLes deux wild-card Françaises pour le tableau final de l’Open d’Australie 2022 ont été dévoilées cette semaine : Fiona Ferro et Lucas Pouille. Il y a cependant du changement. En effet, il ne manquait plus qu'un forfait pour que Ferro intègre directement le tableau via son classement. Grâce au retrait de Karolina Pliskova, la native de Libremont n'a plus besoin de coup de pouce pour le grand tableau de Melbourne. Première remplaçante sur la liste de la FFT, Diane Parry récupère donc l'invitation et n'aura pas besoin de passer par les qualifs. Une bonne nouvelle pour la Boulonnaise. Les deux Bleues rejoignent donc Alizé Cornet, Caroline Garcia, Océane Dodin et Kristina Mladenovic dans le tableau final.
Lucas Pouille sur sa wild-card au micro de Tennis Actu
Chez les garçons, l'info avait fuité depuis quelques temps. Lucas Pouille, 155e mondial, a, comme annoncé le 8 décembre par Tennis Actu, été préféré à Jo-Wilfried Tsonga qui avait également fait la demande du "précieux sésame" pour Melbourne. Le Nordiste a offert plus de garanties à la FFT et disputera pour la 7e fois ce Grand Chelem après deux éditions manquées.
"Le choix de Lucas est basé sur son potentiel sportif"
"Fiona fait partie de l’équipe de France et elle est aux portes du tableau final. Au niveau sportif et de l’état d’esprit, c’est totalement logique qu’elle bénéficie de cette wild-card. En espérant que Fiona rentre finalement directement, et que la prochaine joueuse sur notre liste puisse profiter de l'invitation" avait déclaré Nicolas Escudé. Son souhait a été exaucé. "Le choix de Lucas est basé sur son potentiel sportif. Il a connu des difficultés à cause de plusieurs blessures. En cette fin d'année, il montre de belles choses même si cela ne se matérialise pas encore au classement. Il est encore jeune, il était 10e mondial il n’y a pas si longtemps (2018). Cette invitation est un coup de pouce pour lui remettre le pied à l’étrier," a expliqué le DTN de la FFT concernant la wild card messieurs.
Publié le par Paul MOUGIN