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Sabalenka et les drapeaux bannis : "Tant mieux..."

Open d'Australie
Publié le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

Aryna Sabalenka débute cet Open d'Australie avec un statut d'outsider, et peut réussir à Melbourne. La Biélorusse a démarré l'année avec une victoire à Adélaïde et un match parfaitement maîtrisé contre Tereza Martincova (6-1, 6-4). Cette année, c'est peut-être le moment pour elle de franchir un palier en remportant son premier tournoi du Grand Chelem. La Biélorusse peut toujours compter sur son premier service de qualité (87% de points remportés derrière ce dernier cette nuit), mais elle gére également plus facilement les moments difficiles en réduisant son nombre de fautes directes, ce qui l'a longtemps privée de pouvoir avancer plus loin dans les grands tournois. Elle se mesurera à l'Américaine Shelby Rogers ce jeudi.

Le teaser de l'Australian Open du 16 au 29 janvier 2023 !

Cependant, Sabalenka ne veut même pas entendre parler du fait qu'elle fait partie des favorites et préfère se concentrer match par match sans avoir d'attentes au-delà de son prochain engagement. Elle l'a dit très clairement lors de sa conférence de presse d'après-match. Elle a également été interrogée sur l'une des polémiques du jour. Tennis Australia a pris la décision d'interdire les drapeaux russe et biélorusse lors de cette édition du tournoi. Enfin, l'actuelle numéro cinq du classement WTA a commenté son adaptation au format du Grand Chelem, avec une journée de repos après chaque match.

 

Retrouvez ici le tableau Simple Hommes de l'Open d'Australie 2023

Retrouvez ici le tableau Simple Dames de l'Open d'Australie 2023

 

"Je travaille dur physiquement et mentalement. Je suis prête"

"Je fais vraiment tout ce que je peux pour aller le plus loin possible. Même s'il est difficile de dire si je vais faire une finale ou gagner un Grand Chelem cette fois. Tout ce que je peux dire, c'est que je travaille vraiment dur physiquement et mentalement et que je suis prête à aller loin en affrontant les meilleures joueuses de la planète. J'espère que je ferai de mon mieux sur le terrain et que je pourrai le faire (ndlr gagner un Grand Chelem)."

 

"Avant, je détestais le jour de repos. Ça me stressait encore davantage"

"Avant, il y a quelques années, je n'aimais vraiment pas ça. Je n'aimais pas rester assis à attendre le prochain match, c'était comme un autre jour pour y penser et ça me tuait, c'est probablement pourquoi je ne pouvais pas vraiment réussi jusqu'à présent en Grand Chelem. Je réfléchissais trop et ça me mettait beaucoup plus de pression. Mais en ce moment j'aime beaucoup ce format. J'aime y aller étape par étape et je sais comment me déconnecter du tennis. J'aime les Grand Chelems et profiter de l'ambiancede ces tournois".

 

"Le sport en général n'a rien à voir avec la politique" par rapport aux drapeaux interdits

"Comme je l'ai dit il y a quelques mois, je pense vraiment que le tennis, pas seulement le tennis, mais le sport en général, n'a rien à voir avec la politique. Mais si tout le monde se sent mieux de cette façon (sans drapeaux russe et biélorusse) dans les tribunes, alors tant mieux. Je veux dire, je n'ai aucun contrôle là-dessus, que puis-je dire ? Ils l'ont fait, d'accord.

 

"Shelby Rogers ? Une vraie combattante"

"Je ne regarde pas vraiment le tirage au sort, mais à cause des réseaux sociaux, quelqu'un publiera un pronostic contre qui je joue, donc je le découvrirai. Comme je l'ai dit, j'essaie juste d'y aller étape par étape. Mon prochain match sera contre Rogers, nous avons eu de grandes batailles dans le passé (ndlr notamment une à Cincinnati, qu'elle avait remporté 6-4, 6[2]-7, 6-4) . C'est une grande combattante et j'ai vraiment hâte de jouer".

Publié le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

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