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Novak Djokovic, forfait : "J'ai joué avec mon coeur..."

Roland-Garros
Mis à jour le par Alexandre Hercheux

Novak Djokovic avait été honnête lundi soir en conférence de presse. "Je ne sais pas ce qu'il se passera demain ou après-demain, si je serai en mesure d'aller jouer sur le terrain", avait-il avoué en conférence de presse, après sa victoire contre Francisco Cerundolo en huitième de finale de Roland-Garros. Finalement, la nouvelle est tombée ce mardi à 16h15. En raison d'une lésion du ménisque médial du genou droit (décelée à la suite d'une IRM réalisée aujourd'hui), Novak Djokovic, qui devait affronter Casper Ruud en quart de finale mercredi, doit déclarer forfait pour le tournoi de Roland-Garros.

Novak Djokovic après sa victoire lundi à Roland-Garros

 

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Le genou de Djokovic n'a pas tenu après avoir joué 9h09 en deux matchs...

La rumeur du forfait de Novak Djokovic circulait depuis le milieu d'après-midi. Le Serbe avait annulé sa séance d'entraînement et devait passer une IRM pour déterminer la gravité de sa blessure au genou. Après avoir tant donné en huitième, 4h40 de combat, mais aussi au troisième tour contre Lorenzo Musetti, où il a fini aux alentours de 3h du matin, Djoko a fait le choix de la sagesse, lui qui vise Wimbledon mais aussi et surtout les Jeux Olympiques de Paris

 

"J'ai joué avec mon cœur et j'ai tout donné lors du match d'hier..."

Sur Instagram, le Serbe a livré sa première réaction. "Je suis vraiment triste de vous annoncer que je dois me retirer de Roland-Garros. J'ai joué avec mon cœur et j'ai tout donné lors du match d'hier et malheureusement, en raison d'une déchirure médiale du ménisque au genou droit, mon équipe et moi avons dû prendre une décision difficile après mûre réflexion et consultation. Je souhaite bonne chance aux joueurs qui participent à la compétition cette semaine et je remercie sincèrement les incroyables fans pour tout l'amour et le soutien continu", a-t-il écrit.

 

"C'est vrai que cela faisait deux semaines que cela me gênait un peu"

En conférence de presse lundi, Djokovic avait reconnu être gêné depuis Genève. "C'est probablement l'usure. Mais c'est vrai que cela faisait deux semaines que cela me gênait un peu. Mais je n'avais pas l'impression d'être impacté sur le court. Dès que je m'échauffais, cela allait bien, je pouvais courir, faire des grands écarts. Cela n'était pas un problème, une fois que j'étais en train de jouer. À froid, je sentais cette gêne. Donc aujourd'hui, encore une fois…  C'est vrai que l'on a fait particulièrement attention ces derniers jours avec le kiné, à mon genou, avec la crainte que quelque chose se produise. Cela a sûrement aidé. Mais je ne sais pas, aujourd'hui, ce sont des choses qui arrivent. Tu es sur le court, tu glisses, tu fais un faux mouvement, tu te fais mal, et puis c'est probablement une partie plus faible de mon corps qui avait déjà un historique de quelques semaines, et qui a réagi. C'est tout ce que je peux dire pour l'instant."

 

"Est ce qu'on aurait pu l'éviter ? Peut-être. Avec, peut-être, un traitement plus fréquent des courts pendant les sets"

Surtout, ce forfait va faire beaucoup parler. Le Serbe n'avait pas hésité à tacler, avec élégance, les organisateurs du tournoi pour l'entretien du court Philippe-Chatrier. "Je sais que certains membres de mon équipe sont en train de discuter avec les gens de Roland-Garros pour essayer de comprendre" déclarait-il. "J'essaie de comprendre pourquoi ce serait si compliqué de le faire, et pourquoi on nous oppose toujours une réponse négative. On ne peut pas dire que ce sont des conditions habituelles. On ne peut pas les traiter comme telles. Il y a eu de la pluie, il y a eu du mauvais temps pendant des jours, même des semaines, et cela a affecté le court. Je suis certain que les gens qui s'occupent des terrains ont énormément à faire, je ne dis pas qu'ils le font mal. Je sais qu'ils font de leur mieux. Mais j'essaie de comprendre. Si un joueur ressent quelque chose, pourquoi… Qu'est-ce qu'on doit attendre pour que cela ne se reproduise plus ? Aujourd'hui je suis tombé, j'ai survécu. J'ai gagné. Mais est ce que je pourrai jouer le prochain match ? Je ne sais pas, je ne connais pas la gravité de ma blessure. Est ce qu'on aurait pu l'éviter ? Peut-être. Avec, peut-être, un traitement plus fréquent des courts pendant les sets."

Publié le par Alexandre Hercheux

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