Parry a sorti Krejcikova : "Pas trop m'emballer..."

Il aura fallu attendre un moment pour voir la première victoire Française chez les dames, mais elle valait le coup. Au premier tour de Roland-Garros, l'épatante Diane Parry a décroché sa seconde victoire dans un Grand Chelem en renversant la championne en titre Barbora Krejcikova (n°2). La plus belle de sa carrière. Pourtant, le début de match de la Française ne laissait rien présager de bon. Pas dans le coup et sous la pression du Central, la joueuse de 19 ans n'avait remporté qu'un jeu sur les neuf premiers. C'est alors à ce moment qu'elle a réussi à inverser la tendance avant de l'emporter en trois sets, 1-6, 6-2, 6-3. Une grande performance qui lui permet de rejoindre Camila Osorio au 2e tour.

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"Je pense qu'on a tendance à surjouer de temps en temps"

Absente dans la première manche, Parry a su se ressaisir. "Oui, je réalise, toujours super heureuse des émotions que je viens de vivre sur le court. Après, j'essaie de ne pas trop m'emballer non plus. Je suis toujours dans le tournoi, j'ai encore un match à jouer sûrement mercredi. Je vais essayer de profiter aujourd'hui, me reconcentrer tout de suite ensuite sur mon tournoi. Oui, c'était compliqué, déjà, de rentrer sur ce court, on a forcément envie de bien faire devant les gens qui sont venus voir. Et puis ensuite, je joue la numéro 2 mondiale qui a gagné l'année dernière, et donc, on a forcément envie de bien jouer. Et je pense qu'on a tendance à surjouer parfois de temps en temps, pour vouloir en faire un peu plus, alors qu'il n'y a peut-être pas forcément besoin. C'est ce dont je me suis rendu compte au fil du match, et d'essayer de revenir un peu plus agressive pour plus jouer les points, plus aller les gagner que d'être attentiste et voir ce que cela allait donner."

"Cela donne forcément envie de travailler encore plus"

Devant les micros, son père Joël Parry a parlé d'un match fondateur. "Peut-être… Sûrement ! Il est sûr que c'est une très belle expérience pour moi. J'ai vécu de très belles émotions. Et puis, cela donne forcément envie de travailler encore plus pour revenir l'année prochaine et revivre ce genre d'émotions-là. Rejouer sur des grands courts, et essayer de battre de très bonnes joueuses. C'est sûr, cela continue, ça me donne envie de travailler dur chaque jour. Je pense que mon jeu s'est beaucoup amélioré, mais il faut que je travaille sur mes frappes, physiquement sur mon revers. Il faut que je sois également plus forte dans les échanges, il faut que j'améliore mon jeu, mon agressivité, mon coup droit. Mon coup droit est, je pense, une bonne arme. J'essaie de travailler sur mes frappes."