Stefanos Tsitsipas: "J'étais trop concentré sur l'avenir"

Stefanos Tsitsipas s'est fait peur pour son entrée en matière à Roland-Garros. Le Grec n'est pas passé loin de prendre la porte. Mené 2 sets à 0, il a dû batailler jusqu'au cinquième pour venir à bout de l'Italien Lorenzo Musetti (5-7 4-6 6-2 6-3 6-2). Pour le plus grand bonheur des spectateurs du Philippe Chatrier, la night session aura été ponctuée par un scénario renversant. En conférence d'après match, le 4e joueur mondial est revenu sur ses difficultés à rester concentré et sa manière de renverser les matchs. Ce jeudi, il jouera son deuxième tour face au Tchèque Zdenek Kolar.

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"Je n'étais pas dans le match, j'étais ailleurs !"

Le Grec a commencé sa conférence de presse par une citation mémorable : "Je suis aussi frais qu’au retour d'une balade à la plage". La raison ? Le numéro 4 mondial a une nouvelle fois renversé la vapeur. Il s'est senti fébrile mentalement dès l'entame de son match : "Mentalement. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je n'étais pas là, je n'étais pas dans le match, j'étais ailleurs ! J'étais frustré vis-à-vis de moi-même. Dans un match d'ouverture d'un Grand Chelem, ce n'est pas normal de se sentir comme ça. Je crois que j'étais trop concentré sur l'avenir, et je pensais trop à d'autres choses au lieu d'être présent et dans l'instant. Mais mon instinct de combat a pris le dessus. Mon instinct est ressorti au troisième set, et j'ai réussi à m'en sortir".

"On espère que nos efforts vont payer..."

Stefanos Tsitsipas a fait part de sa façon de voir le match en étant mené : "Je refuse d'abandonner. On ne réfléchit pas quand on est mené deux sets à rien, on se bat point après point et on espère que nos efforts vont payer. Quand on est dans cette situation, c'est comme une montagne, et j'ai réussi à la franchir et à reprendre de l'élan, lentement mais sûrement". Le Grec a conclu en expliquant que son service a été la clé dans ce match à haute intensité : "Une fois que j'ai retrouvé mon service, parce que peut-être pas les premiers jeux du match, mais au bout de quelque temps, mon service s'était écroulé et ça m'a désarçonné. Une fois que j'ai réussi à reprendre la dynamique de mon service et mes routines, je savais que le match allait tourner différemment. Je me suis rendu compte que je servais mieux, que j'avais davantage d'occasions sur mon service. Je le pressais davantage et c'est là que j'ai pensé que j'allais avoir une issue différente".