Gilles Simon: "Je suis prêt, je n'ai pas de regret"
Rolex Paris MastersÀ 37 ans, Gilles Simon disputera une dernière fois le Rolex Paris Masters devant son public pour conclure sa magnifique carrière. Le Niçois sera d'ailleurs dans LE match à ne pas rater du premier tour puisqu'il se frottera à la légende Andy Murray pour ce qui pourrait être son dernier match. Fidèle soldat du tennis français, "Gillou" n'était pas le plus talentueux, ni le plus impressionnant physiquement, mais il a pourtant réalisé un superbe parcours avec 14 titres ATP et une 6e place mondiale en 2009. Un exemple. Ce dimanche, il est passé en conférence de presse avant de démarrer son tournoi.
Gilles Simon avant Bercy, son dernier tournoi
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"C'est beaucoup de sentiments qui se mélangent"
"Oui, il se passe beaucoup de choses. Ce n'est pas facile de mettre de l'ordre dedans. Je n’essaye pas forcément non plus. J'essaie juste d'être concentré sur ce que je dois faire, comme je l'ai toujours fait au final. C'est un peu la seule chose que je sais faire et que je maîtrise à peu près, essayer d'arriver prêt sur mon match du premier tour. Donc, voilà, le reste, c'est sûr que c'est beaucoup de sentiments qui se mélangent, un peu contradictoires aussi. Je n'ai pas l'énergie de les remettre dans l'ordre" a confié Simon, qui défiera donc Murray pour sa potentielle dernière.
"Il faut en jouer un ! Chaque adversaire a ses avantages et ses inconvénients. Andy est un joueur difficile à jouer, en particulier pour moi. Je n'ai jamais vraiment aimé son jeu, cela a toujours été difficile. Maintenant, comme toujours, je l'ai quand même battu deux fois. Je me raccroche à ça, je me dis que je peux toujours le faire. J'ai été aussi plusieurs fois en mesure de l'inquiéter, des matchs où j’ai servi pour le match, certains matchs accrochés surtout sur les dernières confrontations. Cela fait un moment que l'on ne s’est pas joué. On verra. C'est un match particulier. Je vais essayer de me concentrer, de bien jouer, bien bouger. On verra la suite."
"Je suis prêt, Je suis sûr de moi..."
"Je suis prêt. Je suis sûr de moi. Ce n'est pas parce que tu es sûr de toi et que tu es prêt que c'est un moment ultra agréable non plus. C’est comme ça. Je n'ai pas de regret. J'ai des grandes... Je ne sais pas comment dire. J'ai une partie de moi qui est impatiente que ça s'arrête, parce que j'ai joué beaucoup, parce que c'est dur, mais il y a le match à jouer. Un match, ça reste inquiétant. J'aurai peut-être la banane demain soir ou peut-être pas, je n'en sais rien. Pour l'instant, c'est un match où, comme tous les matchs, t’as envie de bien faire. Cela génère plus de stress que d'habitude. En tout cas, chez moi, c’est toujours comme ça que ça a fonctionné, que ce soit à Roland-Garros, en Coupe Davis, n'importe où. Il y a des matchs où naturellement il se passe plus de choses. Je sais que ça va être dur sur le terrain, que ça va être dur de se concentrer sur juste jouer. Donc, je pense que mon état, là, tout de suite, reflète plutôt ça. Après, une fois que le match sera fini, déjà en fonction de s'il est gagné ou perdu, on verra."
Publié le par Paul MOUGIN