Daniil Medvedev : "Le tennis rend les joueurs fous..."

Redoutable dans ces conditions, Daniil Medvedev est aussi un joueur à suivre dans cet US Open. Le Russe a parfaitement débuté contre le Hongrois Attila Balazs en ne lâchant que deux petits jeux (6-1, 6-1, 6-0). Non classé, ce dernier avait utilisé son classement protégé pour entrer dans le tableau. Il n'avait plus joué depuis le tournoi de Madrid en avril dernier. Les conditions parfaites pour entrer dans le tournoi et s'habituer aux conditions particulièrement chaudes et humides cette année. En conférence de presse, le Russe s'est évidemment montré heureux de sa performance expresse et s'est projeté sur son prochain adversaire Christopher O'Connell. Joueur qu'il avait facilement battu, en 2020 ici à New York, mais qui lui avait donné du fil à retordre à Doha un peu plus tôt dans la saison.

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"Mon match en trois sets le plus rapide"

"Oui, c'est probablement le match en trois sets le plus rapide que j'ai joué, même si je n'en suis pas sûr, mais probablement. Je ne me sentais pas mal sur le terrain. Plutôt bien. Dans l'attente des prochains tours. Je pense, vous savez, que l'objectif est toujours d'essayer de jouer de mieux en mieux à chaque match, car chaque match va être de plus en plus difficile. Voyons comment se déroulera le prochain."

"Le tennis rend les gens fous"

Ensuite, même s'il n'a pas eu l'occasion d'hurler sur son clan, voici sa savoureuse réponse lorsqu'on lui demande pourquoi il a coutume de crier sur son équipe : "Je pense généralement que le tennis rend les gens fous. Quand je dis « les gens », les joueurs de tennis se rendent fous. À mon avis, surtout parce qu'il y a des jours, disons même des entraînements, c'est pareil dans les matches, mais les jours d'entraînement où tu viens sur le terrain, tu sais, tu t'échauffes un peu. Vous dites, Wow, je me sens bien. Le coup droit va où je veux. Le revers est là. Peut même faire un dropshot ou peut-être un slice de temps en temps. Tout se passe bien. Ensuite, il y aura des jours où vous dormirez bien, où vous vous réveillerez bien. Vous ne pouvez pas frapper la balle sur le terrain. Vous êtes frustré, parce qu'à un moment donné, lorsque vous en manquez peut-être 10, disons, vous allez commencer à regarder votre entraîneur en vous disant : « Alors, qu'est-ce qui se passe ? Cela m'arrive, disons, de rater un coup droit long, donc généralement quand tu manques longtemps, tu dois couvrir un peu plus le ballon pour qu'il aille dans le terrain. Parfois, vous pensez que vous l'avez fait, puis vous demandez à votre entraîneur : « Eh bien, je l'ai fait ? Ce qui s'est passé? Ensuite, vous vous disputez, vous parlez et des trucs comme ça, donc je pense que c'est à cause de ça, ouais."