Jabeur : "Je vais donner aux Palestiniens mon prize money"

Ons Jabeur est en ce moment à Cancun, aux WTA Finals, mais elle en a profité pour envoyer un message de soutien aux habitants de Gaza, en Palestine. Interrogée à ce sujet après sa victoire contre Marketa Vondrousova mercredi soir, la Tunisienne, en larmes, a annoncé vouloir reverser une partie de son prize money à la Palestine. "C'est dur de voir es enfants et des bébés mourir tous les jours. J'ai décidé de donner une partie de mon prize money pour aider les Palestiniens. Je ne peux pas être heureuse avec ce qu'il se passe. Ce n'est pas un message politique. Je veux seulement la paix pour tout le monde."

"Ce n’est pas un message politique, juste de l’humanité. Je veux la paix dans ce monde"

Jabeur a ensuite confirmé devant les journalistes. "J'essaie d'éviter les réseaux sociaux au maximum. Ça ne m'aide pas à dormir ou récupérer. Je me sens impuissante. J'aimerais juste arrêter tout ça avec une baguette magique. Je ne peux pas être heureuse avec ce qui se passe. J’ai décidé de donner une partie de mes gains pour les Palestiniens. Ce n’est pas un message politique, juste de l’humanité. Je veux la paix dans ce monde", a-t-elle déclaré. 

"Il est important de comprendre le contexte, de regarder ce qui se passe aujourd'hui et de décider d'ignorer l'histoire récente est irresponsable et n'apportera pas la paix."

La communication de Jabeur ne passe pas auprès de tout le monde. La story Instagram avec le hashtag #FreePalestine de Ons Jabeur avait dérangé les instances israéliennes le 11 octobre dernier. Comme cela a été indiqué sur le compte Facebook de la Fédération israélienne de tennis, l'organisation considérait que la Tunisienne avait soutenu un groupe terroriste. "Il est donc important de comprendre le contexte, de regarder ce qui se passe aujourd'hui et de décider d'ignorer l'histoire récente est irresponsable et n'apportera pas la paix. Et la paix, c'est tout ce qui nous importe. La paix est ce dont tout le monde a besoin et ce qu'il mérite. Stop aux violences et #freepalestine", avait-elle écrit.