Pegula, Collins, Svitolina, Raducanu : joli plateau aux IS

Strasbourg (18-25 mai), c'est le dernier rendez-vous de la saison sur terre battue pour les joueuses avant d'entamer Roland-Garros. Passée en WTA 500 pour la première fois cette année, l'épreuve sera particulièrement relevée. Pas moins de huit d'entres elles figurent dans le Top 20 mondial pour cette 38e édition et notamment la tenante du titre Elina Svitolina (18e) qui viendra défendre son titre. Mais au vu de l'adversité, elle ne devrait être que tête de série n°7. Ainsi, Jessica Pegula, n°5 mondiale, actuellement blessée et absente à Madrid, sera une de ces principales concurrentes, au même titre que la femme en forme du moment Danielle Collins. En lice ce vendredi à la Caja Majica, l'Américaine rayonne avec pas moins de 13 victoires consécutives. Beatriz Haddad Maia, dernière demi-finaliste Porte d'Auteuil, sera également en Alsace. Emma Raducanu s'est inscrite mais elle devra paser par les qualifs ou bénéficier d'une wild-card.

Les Françaises hors-cut

Les Françaises donneront tout pour contrecarrer les plans de leurs adversaires et mettre fin à l'hégémonie étrangère à Strasbourg qui dure depuis 2016 et la victoire de Caroline Garcia. Mais cette année, la Lyonnaise ne figure pour le moment pas au programme. Les fans devront se tourner vers Clara Burel, qui avait atteint les demi-finales en 2023, même si la Bretonne ne semble pas en grande forme sur terre battue, comme en témoigne sa défaite à Madrid face à une qualifiée. Diane Parry pourrait également jouer les trouble-fêtes si sa blessure contractée à Rouen n'est pas trop importante. Alizé Cornet, qui ne figure plus dans le Top 100, voudra également briller, elle qui reste sur 8 défaites d'affillée. Mais comme le plateau est énorme, les trois bleues sont hors-cut. Cette dernière répétition générale avant les Internationaux de France sera également l'occasion pour le public français de découvrir de nouvelles têtes, comme Lois Boisson.