Tennis. ATP - Alcaraz sur sa finale à Wimbledon : "Une préparation différente"
Par Aude MAZ le 25/07/2023 à 22:09
Carlos Alcaraz est à Nice pour jouer la Hopman Cup. L'Équipe en a profité pour réaliser une jolie interview lors de laquelle l'Espagnol a livré quelques-uns de ses secrets. Comment a-t-il fait pour aborder la finale de la meilleure des manières alors qu'il avait été pris par l'enjeu à Roland-Garros ? Comment fait-il pour réussir des coups aussi magiques que personne ne tente ? La réponse est simple : les clés sont mentales. Explications par le principal intéressé.
Vidéo - Carlos Alcaraz, vainqueur de Wimbledon, son 2e sacre en GC
"Comme si c'était une routine"
Le n°1 mondial est d'abord revenu sur sa préparation mentale avant la finale de Wimbledon : "En étant conscient que ce n'est pas anormal que je dispute ce type de matches, qu'il faut que je les aborde avec plus de décontraction, comme si c'était une routine. Par rapport à la finale de Wimbledon, je devais changer des choses, me préparer différemment sur le plan mental. Concrètement, je suis allé un peu moins sur le téléphone dans les heures qui ont précédé le match. J'ai essayé de me couper du bruit autour du match, de me mettre à l'écart, d'écouter davantage de musique relaxante - de la musique acoustique avec un rythme lent -, de me détendre le plus possible, de visualiser comment serait cette finale, de faire des exercices mentaux que je ne faisais pas auparavant." Des changements qui se sont avérés payants puisqu'il a remporté le titre.
Après son titre à Wimbledon, pas de repos pour Carlos Alcaraz qui est bien arrivé en France pour jouer la @hopmancup ✈�'�🔙pic.twitter.com/wzaRuJPvH7
— Univers Tennis 🎾 (@UniversTennis) July 20, 2023
"A voir le sourire, c'est tout ce que je veux"
L'Espagnol a donc aussi révélé comment il fait pour arriver à tenter autant de coups dont il a le secret : "Avoir le sourire, c'est tout ce que je veux. C'est la clé de tout ce que j'arrive à faire. Je rigole beaucoup quand je joue et ça se reflète sur mon jeu. Comme je l'avais dit, en demi-finales de Roland-Garros, je me suis trop mis la pression, les nerfs m'ont bouffé, je n'ai pas tellement profité et il s'est passé ce qu'il s'est passé [...]. Personne ne veut perdre, c'est sûr. Mais je parle des sensations que tu as après un match. Ce n'est pas pareil de quitter un court après une défaite en te disant que tu n'as pas tenté, que tu as eu peur, que tu n'as pas osé, et le quitter en ayant tout donné, en ayant été fidèle à ton style. Je préférerais toujours être fidèle à mon style, jouer agressif, essayer de faire des coups imprévisibles. Et même si je perds, j'en sortirai toujours avec la sensation du devoir accompli." Cela vous inspire pour votre prochain tournoi ?