Tennis. ATP - Entre Roger Federer et Novak Djokovic : c'est tendu !

L'annonce du départ de Chris Kermode à la tête de l'ATP à la fin de l'année continue de susciter son lot de réactions. Et quand elles proviennent des stars du jeu, rien n'est innocent. Se réfugiant derrière la confidentialté de vote du Conseil des joueurs, Novak Djokovic n'a pas souhaité en dire beaucoup sur le sujet, même si on sait qu'il a tout fait pour écarter le dirigeant anglais, avec la complicité de l'ancien joueur américain Justin Gimelstob, un homme controversé car porteur de plusieurs casquettes.

Vidéo - Guéguerre ouverte entre Roger Federer et Novak Djokovic !

Retiré de la scène politique, Roger Federer a confié dimanche aux journalistes suisse-allemand qu'il avait essayé d'évoquer le sujet avec le Serbe avant le dead-line du vote. "J'ai essayé d'en parler avec lui mais, malheureusement, il n'avait pas le temps. C'est assez dur à comprendre." Novak Djokovic se proposait d'en parler à Federer une fois le vote effectué... "J'ai été président du conseil des joueurs, a souligné Federer. Peut-être que je devrai m'investir un peu plus à l'avenir. Je voulais prendre des informations ces derniers jours."

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Djokovic, une influence qui interpellehttps://t.co/Z1LkHHtpNi

— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 11 mars 2019

Roger Federer a trouvé un allié : Rafael Nadal

Roger Federer a trouvé un allié : Rafael Nadal. "Rafa est venu prendre un café à la maison, a dit Roger Federer. On est sur la même longueur d'ondes. C'est important pour nous deux." L'Espagnol ne cache pas qu'il a été quelque peu heurté par la méthode employée. "Le conseil des joueurs représente tous les joueurs. Mon téléphone est toujours ouvert et je n'ai pas eu le moindre message." La décision semble irrévocable mais cette éviction de Chris Kermode peut laisser des traces. Il sera dur de trouver un remplaçant qui fera l'unanimité.

@rogerfederer reveals in Indian Wells to Swiss Media, that Novak Djokovic had «unfortunately no time» to meet him last week before Chris Kermode's fate was decided. «That is... hard to understand», he said.https://t.co/Znl8LStR18 via @tagesanzeiger

— rene stauffer (@staffsky) 11 mars 2019